lundi 29 novembre 2010

Chroniques n°4 fin Novembre 2010.


Les Chroniques de la « Royauté Républicaine Française »
Bulletin d'information de Pascal Dequéant, campagne des présidentielles de 2012
Numéro 4 – Novembre 2010
« Le difficile n'est pas de monter, mais en montant, de rester soi. » Jules Michelet.
« Pendant plusieurs années, je me suis demandé comment on pouvait corriger notre démocratie.
A présent, je me demande comment on doit la remplacer. » Anatole Bisk, dit Alain Bosquet.
Chers amis lecteurs, futurs électeurs et électrices, je vais peut-être vous réveiller en sursaut mais il va falloir se secouer un petit peu. En effet, si j'ai décidé de partir battre la campagne (électorale et présidentielle) c'est pour que le peuple puisse avoir la parole et qu'il s'en serve utilement. Quand je dis le peuple, j'ai toujours l'impression qu'on va me regarder comme un martien, me considérer comme un arriviste, un dangereux populiste qui veut plaire ou je ne sais quoi d'autre encore. Il n'y a rien de péjoratif à utiliser ce mot. Je préfère dire « le peuple » plutôt que « les gens » une notion vague qui regroupe un peu tout le monde et personne à la fois. Le peuple, lui, se conçoit avec ses droits, ses devoirs, ses espoirs et autres revendications. C'est donc à ce peuple de France que je m'adresse et à qui je dis qu'il va falloir se réveiller. Socialement, ce n'est pas parce que vous avez déferlé dans les rues en manifestant votre refus de la réforme sur les retraites (encore et toujours elle) que vous êtes sortis de la léthargie inoculée par les médias et la civilisation dite moderne, la fameuse « ère de la communication ». On vous fait croire que vous avez tous les outils pour communiquer alors ce ne sont que des potions pour vous faire taire. Sachez que vous pouvez très bien ne pas vous laisser bercer par le chant des sirènes: il suffit de se poser des questions sur les points d'actualité qu'on veut vous faire gober au lieu de tout assimiler tout cru. Quelles peuvent être ces questions? Simplement celle-ci: comment est-ce arrivé? Pourquoi? Est-ce réellement important de savoir? Peut-on comprendre les choses autrement? C'est à vous de voir!
Je présente un programme qui n'a pas été élaboré pour plaire à un électorat mais pour être appliqué. Je sais que cela va paraître original, voire étonnant: les précédentes élections nous avaient habitué à la promesse électorale, la promesse qu'on ne tient pas, qu'on oublie bien vite et dont on n'entend plus jamais parler. Or, donner la parole au peuple, si cela reste inédit, du moins dans une conception aussi avancée, ne va pas être du goût de tout le monde, et c'est peu dire. Pour qu'un tel programme puisse se concrétiser, il va falloir que vous vous mobilisiez. Et le premier moyen sera de voter! Les candidats retenus au second tour détermineront la manière dont sera envisagé votre avenir, notre avenir à tous. C'est vous qui choisissez, ne l'oubliez pas! Rien n'est jamais inéluctable. Si vous ne voulez pas de changement, vous n'en aurez pas, pour ça, il n'y a pas de soucis à se faire. Nos politiques continueront leur petite cuisine dans leur coin, se livreront à des expérimentations hasardeuses et nous paierons les pots cassés. Si vous voulez du changement, il n'y a pas trente-six solutions; je n'en vois qu'une seule: voter utile.
Je vais supposer que vous m'avez porté au second tour et que vous avez finalement choisi de m'élire à la magistrature suprême. Il ne faut pas s'attendre à ce que les Comités de Citoyens se créent tout seuls et sans un appui sérieux et soutenu. Je l'ai déjà fait remarquer, nombre de personnes verront d'un très mauvais œil les gens du commun se mêler des affaires de la république. Ces gens là n'ont rien compris, ne veulent pas comprendre alors qu'ils se croient supérieurs. Comme quoi la supériorité n'est pas là où on croit! Il faudra y mettre de la bonne volonté, s'armer de patience et ne pas désespérer. L'essentiel résidera désormais dans cette confiance entre le chef de l'état et la population qui manque tellement actuellement à la France. Une bonne entente, une compréhension mutuelle, et des dialogues permanents et directs seront la clé de la réussite de ce projet ambitieux mais réalisable. Il ne tient qu'à vous, amis électeurs, de le vouloir, de le choisir et de le mener à son terme.
La liberté est la faculté d'agir selon sa volonté en fonction des moyens dont on dispose sans être entravé par le pouvoir d'autrui. Elle est la capacité de se déterminer soi-même à des choix contingents. Elle est définie, et est perçue différemment selon la psychologie du sujet :
  • négativement : absence de soumission, de servitude, de contrainte.
  • positivement : autonomie et spontanéité du sujet rationnel ; les comportements humains volontaires se fondent sur la liberté et sont qualifiés de libres.
Il est inconcevable de bâtir un projet qui vise à donner la parole aux citoyens si, au départ, on n'a pas de considération pour eux. L'avantage que j'aurai par rapport à la plupart des autres candidats, c'est que je suis avant toute chose, un citoyen. Les problèmes que les français connaissent, je les connais ou quelqu'un autour de moi les a connus. Ce sont des témoignages directs ou de première main. Bien sûr, c'est aussi un inconvénient: personne ne me connaît encore. Je vais devoir rassembler les électeurs autour de cette idée et ce ne sera pas évident. Je crois que tout est possible et je crois que vous aussi, qui voterez en 2012, pensez que tout est possible. Pour cela, il faut le vouloir! Le voulez-vous vraiment?
Pour la création des « Comités de Citoyens » il y a une question qui peut se poser: les citoyens ont-ils les connaissances nécessaires. Les énarques, technocrates et tous ces hauts fonctionnaires qui gèrent la pays sont supposés instruits et en pleine possession de ces fameuses connaissances: il n'y a qu'à voir dans quel état de délabrement ils ont mis la France pour en douter. Par conséquent, il vaut mieux que les citoyens n'en aient aucune. Par contre, ils ont un avantage dont personne ne peut douter: l'expérience de la vie.
Je ne vais pas raviver le débat sans intérêt entre la connaissance et l'expérience. En résumé, il est admis que l'une amène l'autre et réciproquement. On considérera cela suffisant. J'ai élaboré le projet de Comités de Citoyens comme un contrat entre les électeurs et leurs représentants, un contrat moral basé sur la confiance, le dialogue et l'échange des compétences de chacun.
En effet, l'expérience des citoyens représente une richesse irremplaçable. Ignorer cette richesse est une erreur impardonnable. Les représentants élus et leurs partis politiques basent leur programmes sur des théories ou des concepts généraux qui sont loin des préoccupations des citoyens. Ils ne voient dans le peuple qu'un électorat, une réserve de voies et rien de plus. Ne parlons pas de la confiance, ici,
elle est tout à fait hors de propos. Les comités de citoyens sont faits pour que tout cela change.
Comme le dit l'image, vous avez la parole, votez!
Qu'est-ce que le populisme?
Le populisme désigne un type de discours et de courants politiques, critiquant les élites et prônant le recours au peuple (d’où son nom), s’incarnant dans une figure charismatique et soutenu par un parti acquis à ce corpus idéologique. (Définition officielle de Wikipedia)
1) Je critique effectivement les élites mais sur un seul point: leur ignorance des français, dans tous les sens du terme. L'exemple le plus criant restera la réforme sur les retraites avec les manifestations et autres grèves qui n'auront servi à rien (du moins à ce moment-la)
2) Je conçois le recours au peuple comme une aide, un contrat qui lie les citoyens à leurs élus et non comme une dictature du prolétariat, idée stupide qui a causé bien des désastres.
3) Je ne suis pas chef de parti et il n'y a pas de parti populiste appelé « Royauté Républicaine ». Il n'y a qu'une association apolitique constituée pour mener à bien le projet de société que j'ai élaboré.
4) Le point qui fera la différence c'est l'élection de 2012. Ceux qui s'imaginent que tout sera gagné si je suis élu se trompent lourdement. Ce sera le signe qu'il faut se mettre au travail et que tout est à faire. C'est là que tout commencera.
Message à ceux qui jusque là ne manifestaient pas d'intérêt pour la République: inscrivez-vous sur les listes électorales et surtout, le jour J, allez voter...
Pour clore ce numéro, je voudrais remercier Monsieur Nicolas Sarkozy, le Président de la République!
Grâce à lui, bon nombre de français, d'électeurs, de citoyens, de fonctionnaires et de gens du peuple ont été définitivement dégoutés de cette république injuste, inhumaine et méprisante. Son comportement et ses frasques, ses petites phrases discutables et ses bons mots douteux, son avion pharaonique et son égo démesuré ont achevé le travail de sape. C'est avec lui que les vieilles institutions s'éteindront, et nul ne s'en plaindra, et c'est après lui que la nouvelle France s'éveillera. 2012 aura été un film, une prédiction maya, un nombre pair, demain ce sera une date: la date d'un nouveau départ où tous serons de voyage.
Ce numéro est consultable en ligne à l'adresse suivante: http://pascaldequeant.blogspot.com
Vous pouvez trouver des compléments d'information sur : http://royauterepublicaine.blogspot.com
Vous pouvez aussi m'envoyer vos message, suggestions et questions à : mouvement.rrf@gmail.com

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