mardi 19 octobre 2010

Numéro 1.

Campagne pour les élections présidentielles de 2012
présentation du programme de Pascal Dequéant
La « Royauté Républicaine Française »
n'est pas une association royaliste.
Ce nom a été choisi en opposition à la « monarchie républicaine » qui caractérise le régime présidentiel actuel.
La « Royauté Républicaine Française »
ne se range derrière aucun prétendants au trône.
Elle est républicaine et, comme la république dont elle entend respecter les textes, elle ne reconnaît aucun trône à la France.
Vous ne voulez plus...
d'une république qui bafoue ses propres lois ou les modifie à la sauvette en fin de session, qui ne cesse de mentir et de culpabiliser le citoyen.
Vous ne voulez plus...
être laissés à l'écart des grandes décisions qui vous concernent et dont on règle les modalités sans même vous demander votre avis.
Vous ne voulez plus...
de ces clivages artificiels qui divisent les français, de cette haine de l'autre entretenue par les adeptes du tout sécuritaire et de cette « fracture sociale » qui pourrit la république.
Vous ne voulez plus...
de cette individualisme forcené qui ne sert qu'à asservir les groupes. 
 
 Vous voulez...
une République juste, sociale et démocratique qui respecte la pluralité des opinions.
Vous pensez...
que notre pays a besoin d'une industrie performante et d'une économie équilibrée, créatrice d'emplois.
Vous croyez...
que tous les Français, qu'ils soient patrons ou employés, du secteur privé ou fonctionnaires, hommes ou femmes, sont capables de mettre de côté les différents qui les séparent pour construire un projet dont ils puissent être fiers.
Vous êtes comme moi !
Vous êtes convaincus qu'il n'est pas trop tard et que le dialogue peut débloquer les situations les plus ardues.
Mes engagements..
Je mettrai les français, toutes catégories et tous âges confondus, à l'oeuvre, et sans attendre.
Ils auront pour tâche de me dire comment ils voient leur pays et quels sont les améliorations qu'ils souhaitent apporter.
Les thèmes abordés seront alors généralisés dans un questionnaire de l'INSEE soumis à l'ensemble de la population.
Ces éléments serviront de base de réflexion et de travail dont le gouvernement et le parlement, en relation avec des comités de citoyens, devront prendre en considération. La Présidence de la République aura pour mission de s'assurer du respect de cette nouvelle procédure et d'arbitrer, par sa présence sur le terrain, quelques uns des débats.
La France prétend être le pays des Droits de l'Homme alors que les faits nous démontrent quotidiennement qu'il n'en est rien. Le Président de la République, qui devrait être le gardien de la Constitution est le premier à la bafouer. Que fait-il du droit au travail que les textes garantissent pour tous, hommes et femmes ? Cette république ne fabrique plus que des chômeurs, nous n'en voulons plus. Que fait-il des opinions de chacun ? Il les ignore ! Quelle confiance peut-on accorder à un régime qui se moque des préoccupations des français ? Pour obtenir de véritables changements, il n'est pas nécessaire de faire la révolution : il suffirait simplement que nos élus commencent par respecter la Loi. Il faut associer tous les citoyens de ce pays aux décisions politiques : ne pas se contenter de consulter les électeurs pour ignorer leurs opinions par la suite mais rétablir le dialogue entre ceux qui font la loi et ceux qui vont devoir la suivre. Je souhaite que tous les Français s'investissent dans ce grand projet :
« une Démocratie avec participation » et non « une démocratie participative ».
 Monsieur Sarkozy, en piétinant les institutions de la République, en cumulant les fonctions de ministre, de chef du gouvernement avec ses fonctions présidentielles a démontré que la France n'était rien d'autre qu'une monarchie absolue. Un président qui se substitue au Conseil Constitutionnel et à la Justice en prétendant vouloir priver les citoyens de la nationalité française, qui ne propose que des solutions arbitraires aux problèmes normalement dévolus au Gouvernement, devrait être poursuivi pour non respect de la Constitution dont il état normalement le garant. Les Français ne veulent pas d'un dictateur, ils ont besoin d'un Président qui écoute, comprend et aime les Français comme ils sont.
Par principe, et pour respecter le texte de la Constitution de 1958, je suis volontairement apolitique. La fonction de Président de la République est d'assurer la continuité de l'État. Il est le garant du respect des lois et de la Constitution, il s'assure de la bonne marche des pouvoirs publics et doit prendre en compte les opinions de la population.
Pour être le Président de tous les Français, ces conditions sont indispensables, sachez-le. Alors, au moment de voter, souvenez-vous que vous ne devez pas élire un président qui fera la politique de son parti au détriment de tout autre considération.
A vous, mesdames et messieurs, qui préférez vous abstenir parce que vous ne vous sentez pas concernés par la politiques des gouvernements successifs. Vous croyez ne compter pour rien, vous voyez vos efforts pour exprimer une juste colère anéantis par le mépris des élus, vous avez perdu la confiance dans la république.
Je comprends votre déception et je pense que c'est une situation inadmissible et intolérable. Tout cela doit changer, radicalement.
L'élection du prochain Président de la République est l'occasion de montrer que vous n'avez pas renoncé à être considérés comme des Citoyens responsables.
Je vous invite donc à choisir le Président qui ne vous fera pas de vaines promesses en prétendant trouver une solution à tous les problèmes mais qui vous associera, par un contrat encadré par des textes concertés, à la vie et au développement du pays.
Les lois actuelles contiennent déjà les bases d'un dialogue nécessaire et constructif : il ne tient qu'à vous qu'elles soient utilisées.
Je compte sur vous comme vous pourrez compter sur moi. Ne laissez pas vos représentants se moquer de vous, votez !
Le Président de la République
- aura pour mission de restaurer la confiance entre le Gouvernement et la Nation.
- il doit être indépendant des partis pour assumer pleinement sa fonction de médiateur et pouvoir prétendre être le Président de tous les Français.
- il n'a pas à gérer les dossiers courants. C'est le Gouvernement issu des élections législatives qui aura cette charge.
- il est le garant de la Constitution et veille à son application.
- Il a le devoir d'être à l'écoute des Français, de respecter et de faire respecter la pluralité des opinions.
- Il n'a pas à faire de discours de politique générale devant le Parlement réuni en congrès et à Versailles.
- Il doit se justifier de ses dépenses auprès des contribuables, de ses actions auprès des Citoyens et de ses engagements dans le dialogue social auprès de la Nation.
- Il est garant de la bonne marche des pouvoirs publics et doit montrer l'exemple.

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