lundi 29 novembre 2010

Chroniques n°4 fin Novembre 2010.


Les Chroniques de la « Royauté Républicaine Française »
Bulletin d'information de Pascal Dequéant, campagne des présidentielles de 2012
Numéro 4 – Novembre 2010
« Le difficile n'est pas de monter, mais en montant, de rester soi. » Jules Michelet.
« Pendant plusieurs années, je me suis demandé comment on pouvait corriger notre démocratie.
A présent, je me demande comment on doit la remplacer. » Anatole Bisk, dit Alain Bosquet.
Chers amis lecteurs, futurs électeurs et électrices, je vais peut-être vous réveiller en sursaut mais il va falloir se secouer un petit peu. En effet, si j'ai décidé de partir battre la campagne (électorale et présidentielle) c'est pour que le peuple puisse avoir la parole et qu'il s'en serve utilement. Quand je dis le peuple, j'ai toujours l'impression qu'on va me regarder comme un martien, me considérer comme un arriviste, un dangereux populiste qui veut plaire ou je ne sais quoi d'autre encore. Il n'y a rien de péjoratif à utiliser ce mot. Je préfère dire « le peuple » plutôt que « les gens » une notion vague qui regroupe un peu tout le monde et personne à la fois. Le peuple, lui, se conçoit avec ses droits, ses devoirs, ses espoirs et autres revendications. C'est donc à ce peuple de France que je m'adresse et à qui je dis qu'il va falloir se réveiller. Socialement, ce n'est pas parce que vous avez déferlé dans les rues en manifestant votre refus de la réforme sur les retraites (encore et toujours elle) que vous êtes sortis de la léthargie inoculée par les médias et la civilisation dite moderne, la fameuse « ère de la communication ». On vous fait croire que vous avez tous les outils pour communiquer alors ce ne sont que des potions pour vous faire taire. Sachez que vous pouvez très bien ne pas vous laisser bercer par le chant des sirènes: il suffit de se poser des questions sur les points d'actualité qu'on veut vous faire gober au lieu de tout assimiler tout cru. Quelles peuvent être ces questions? Simplement celle-ci: comment est-ce arrivé? Pourquoi? Est-ce réellement important de savoir? Peut-on comprendre les choses autrement? C'est à vous de voir!
Je présente un programme qui n'a pas été élaboré pour plaire à un électorat mais pour être appliqué. Je sais que cela va paraître original, voire étonnant: les précédentes élections nous avaient habitué à la promesse électorale, la promesse qu'on ne tient pas, qu'on oublie bien vite et dont on n'entend plus jamais parler. Or, donner la parole au peuple, si cela reste inédit, du moins dans une conception aussi avancée, ne va pas être du goût de tout le monde, et c'est peu dire. Pour qu'un tel programme puisse se concrétiser, il va falloir que vous vous mobilisiez. Et le premier moyen sera de voter! Les candidats retenus au second tour détermineront la manière dont sera envisagé votre avenir, notre avenir à tous. C'est vous qui choisissez, ne l'oubliez pas! Rien n'est jamais inéluctable. Si vous ne voulez pas de changement, vous n'en aurez pas, pour ça, il n'y a pas de soucis à se faire. Nos politiques continueront leur petite cuisine dans leur coin, se livreront à des expérimentations hasardeuses et nous paierons les pots cassés. Si vous voulez du changement, il n'y a pas trente-six solutions; je n'en vois qu'une seule: voter utile.
Je vais supposer que vous m'avez porté au second tour et que vous avez finalement choisi de m'élire à la magistrature suprême. Il ne faut pas s'attendre à ce que les Comités de Citoyens se créent tout seuls et sans un appui sérieux et soutenu. Je l'ai déjà fait remarquer, nombre de personnes verront d'un très mauvais œil les gens du commun se mêler des affaires de la république. Ces gens là n'ont rien compris, ne veulent pas comprendre alors qu'ils se croient supérieurs. Comme quoi la supériorité n'est pas là où on croit! Il faudra y mettre de la bonne volonté, s'armer de patience et ne pas désespérer. L'essentiel résidera désormais dans cette confiance entre le chef de l'état et la population qui manque tellement actuellement à la France. Une bonne entente, une compréhension mutuelle, et des dialogues permanents et directs seront la clé de la réussite de ce projet ambitieux mais réalisable. Il ne tient qu'à vous, amis électeurs, de le vouloir, de le choisir et de le mener à son terme.
La liberté est la faculté d'agir selon sa volonté en fonction des moyens dont on dispose sans être entravé par le pouvoir d'autrui. Elle est la capacité de se déterminer soi-même à des choix contingents. Elle est définie, et est perçue différemment selon la psychologie du sujet :
  • négativement : absence de soumission, de servitude, de contrainte.
  • positivement : autonomie et spontanéité du sujet rationnel ; les comportements humains volontaires se fondent sur la liberté et sont qualifiés de libres.
Il est inconcevable de bâtir un projet qui vise à donner la parole aux citoyens si, au départ, on n'a pas de considération pour eux. L'avantage que j'aurai par rapport à la plupart des autres candidats, c'est que je suis avant toute chose, un citoyen. Les problèmes que les français connaissent, je les connais ou quelqu'un autour de moi les a connus. Ce sont des témoignages directs ou de première main. Bien sûr, c'est aussi un inconvénient: personne ne me connaît encore. Je vais devoir rassembler les électeurs autour de cette idée et ce ne sera pas évident. Je crois que tout est possible et je crois que vous aussi, qui voterez en 2012, pensez que tout est possible. Pour cela, il faut le vouloir! Le voulez-vous vraiment?
Pour la création des « Comités de Citoyens » il y a une question qui peut se poser: les citoyens ont-ils les connaissances nécessaires. Les énarques, technocrates et tous ces hauts fonctionnaires qui gèrent la pays sont supposés instruits et en pleine possession de ces fameuses connaissances: il n'y a qu'à voir dans quel état de délabrement ils ont mis la France pour en douter. Par conséquent, il vaut mieux que les citoyens n'en aient aucune. Par contre, ils ont un avantage dont personne ne peut douter: l'expérience de la vie.
Je ne vais pas raviver le débat sans intérêt entre la connaissance et l'expérience. En résumé, il est admis que l'une amène l'autre et réciproquement. On considérera cela suffisant. J'ai élaboré le projet de Comités de Citoyens comme un contrat entre les électeurs et leurs représentants, un contrat moral basé sur la confiance, le dialogue et l'échange des compétences de chacun.
En effet, l'expérience des citoyens représente une richesse irremplaçable. Ignorer cette richesse est une erreur impardonnable. Les représentants élus et leurs partis politiques basent leur programmes sur des théories ou des concepts généraux qui sont loin des préoccupations des citoyens. Ils ne voient dans le peuple qu'un électorat, une réserve de voies et rien de plus. Ne parlons pas de la confiance, ici,
elle est tout à fait hors de propos. Les comités de citoyens sont faits pour que tout cela change.
Comme le dit l'image, vous avez la parole, votez!
Qu'est-ce que le populisme?
Le populisme désigne un type de discours et de courants politiques, critiquant les élites et prônant le recours au peuple (d’où son nom), s’incarnant dans une figure charismatique et soutenu par un parti acquis à ce corpus idéologique. (Définition officielle de Wikipedia)
1) Je critique effectivement les élites mais sur un seul point: leur ignorance des français, dans tous les sens du terme. L'exemple le plus criant restera la réforme sur les retraites avec les manifestations et autres grèves qui n'auront servi à rien (du moins à ce moment-la)
2) Je conçois le recours au peuple comme une aide, un contrat qui lie les citoyens à leurs élus et non comme une dictature du prolétariat, idée stupide qui a causé bien des désastres.
3) Je ne suis pas chef de parti et il n'y a pas de parti populiste appelé « Royauté Républicaine ». Il n'y a qu'une association apolitique constituée pour mener à bien le projet de société que j'ai élaboré.
4) Le point qui fera la différence c'est l'élection de 2012. Ceux qui s'imaginent que tout sera gagné si je suis élu se trompent lourdement. Ce sera le signe qu'il faut se mettre au travail et que tout est à faire. C'est là que tout commencera.
Message à ceux qui jusque là ne manifestaient pas d'intérêt pour la République: inscrivez-vous sur les listes électorales et surtout, le jour J, allez voter...
Pour clore ce numéro, je voudrais remercier Monsieur Nicolas Sarkozy, le Président de la République!
Grâce à lui, bon nombre de français, d'électeurs, de citoyens, de fonctionnaires et de gens du peuple ont été définitivement dégoutés de cette république injuste, inhumaine et méprisante. Son comportement et ses frasques, ses petites phrases discutables et ses bons mots douteux, son avion pharaonique et son égo démesuré ont achevé le travail de sape. C'est avec lui que les vieilles institutions s'éteindront, et nul ne s'en plaindra, et c'est après lui que la nouvelle France s'éveillera. 2012 aura été un film, une prédiction maya, un nombre pair, demain ce sera une date: la date d'un nouveau départ où tous serons de voyage.
Ce numéro est consultable en ligne à l'adresse suivante: http://pascaldequeant.blogspot.com
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Vous pouvez aussi m'envoyer vos message, suggestions et questions à : mouvement.rrf@gmail.com

dimanche 28 novembre 2010

Le Jeu de la Manipulette.

Chroniques de la RRF, le bulletin d'information de Pascal Dequéant, élections présidentielles de 2012.
Hors-Série n°1 – Novembre – Décembre 2010
Je vous propose une adaptation des stratégies de manipulation sous la forme d'un jeu. Il n'y a rien à gagner, en dehors d'une prise de conscience que, parfois (trop souvent), les journalistes, vos élus, ceux gèrent vos vies, ont une légère tendance à vous prendre pour des c... (le fameux mots de trois lettres avec un « s » supplémentaire pour le pluriel)
Les règles sont simples: vous emmenez cette grille partout avec vous et dès que vous entendez une information, un flash spécial, que ce soit, à la télé, à la radio, à la une de la presse, au bureau, dans les réunions et autres débriefing, au café du coin, bref partout à ça communique, vous regardez dans quelle case elle peut entrer. (La colonne de gauche propose un résumé des dix stratagèmes de manipulation et celle de droite contiendra les informations que vous aurez recueillies.) Si vous ne parvenez pas à lui trouver une place, c'est que ça a de l'importance.
Vous allez voir que vous verrez les informations d'un autre œil quand vous aurez joué à ce jeu.
N°1: Stratégie de la distraction. Parmi ces informations, citons celles-ci:
- le mariage d'un des fils de Charles et Diana (dont l'intérêt, pour un français est quasi nul!)
- Les défilés des stars de la politiques qui ne savent pas si elles seront candidates mais qui ont commencé le tour des télés.
-Les polémiques artificielles déclenchées par des artistes "oups!" qui se transforment en Samantha le temps d'un faux problème.
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes.
N°2: Stratégie du problème, solution. Le sujet à la mode en ce moment est basé sur une vision négative de l'islam. En effet, pour satisfaire les vues de notre président qui va baser sa campagne sur le "sécuritaire", il faut un fautif à nos problèmes. Les musulmans sont donc la cible idéale. Il va falloir que ces sornettes cessent de se propager et que la population refuse de leur faire écho. Je rappelle la devise de la France "Liberté, égalité, fraternité". Sous le prétexte d'intégration (le vilain mot) les politiques nous exhortent en sourdine à la haine raciale et à la xénophobie. Il faut que cela cesse! Cette histoire de femme voilée qui va être révoquée pour non respect de la "laïcité" ne cachera pas la visite honteuse de l'empereur Nicolas au Vatican.
On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.
N°3: Stratégie de la dégradation. Pour illustrer cette stratégie:
-La retraite votée par la droite réactionnaire, injuste et qui ne règlera rien.
-Nous verrons, d'ici deux ans, il en sera de nouveau question.
-Nicolas S n'a fait que repousser le problème.

- Beaucoup d'entreprises qui restructurent leurs services procèdent de cette façon.
- Les syndicats se font généralement l'écho de ces procédés, il n'y a qu'à prendre connaissance de leurs tracts.
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.
N°4: Stratégie du différé. S'il fallait réellement faire un inventaire de tous les exemples concrets qui peuvent se ranger dans cette case, la place ne suffirait pas. Le monde du travail, les entreprises autant que les administrations, usent et abusent de ce stratagème. Toutes les restructurations liées à des mouvements de personnel (vers la porte de sortie) les coupes budgétaires, les politiques de restriction et d'économie (qui n'en sont pas, soit dit en passant) sont basées sur un étalement. On commence par un audit, qui donne lieu à un rapport, une communication amène le sujet qui fâche, avec quelques mensonges, de la mauvaise foi et du temps, tout passe.
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité.
N°5: Stratégie du gâtisme. Il est inutile de vous donner des exemples de cette stratégie. Il suffit d'allumer la télévision à n'importe quel moment, sur n'importe qu'elle chaîne pour que ça saute aux yeux. Ces reality-show stupides tels "la ferme célébrité" ou "loft story" et j'en passe (parce que je ne les ai pas tous vus) sont des abîmes de sottise.
Pour ce qui concerne les publicités, rappelez-vous que le grand Coluche, en son temps, avait déjà abordé le sujet avec génie. Pour se convaincre que 25 ans après sa mort, il est toujours d'actualité, vous pouvez écouter "rire et chansons". Ses sketches n'ont pas vieilli. Le remède, prenez un bon livre et lisez.
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton infantilisant, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ».
N°6: Stratégie de l'émotionnel. L'émotionnel consiste, par exemple, à interviewer des personnes bloquées par les grèves des trains et qui risquent de perdre leur travail. C'est une méthode très répandue pour déconsidérer un mouvement social quel qu'il soit. La pleurniche est communicative et permet de passer tout un tas de messages. Les journaux télévisés de toutes les chaînes en regorgent. On réussit même à en faire des magazine d'actualité. (Jacques Pradel!)
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…
N°7: Stratégie de l'ignorance. Une des meilleures façon que je connaisse pour faire le tri dans la population, c'est l'argent. Les écoles sont le lieu où s'opère cette sélection des individus. On se souvient de la guéguerre qui avait opposé les écoles privées aux écoles publiques, sous le règne (pardon, le mandat) de François Mitterrand. Il est quand même étonnant que les écoles supérieures de commerces, pour ne citer qu'elles, soient payantes. Les diplômés, s'ils n'acquièrent pas leur titre par leur intelligence, achète le papier avec les revenus de leurs parents.
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures.
N°8: Stratégie de la médiocrité. Le principe est simple: vous mettez dans les mains d'un adolescent une manette de jeu ou un téléphone portable et vous le lâchez dans la nature. Il saura s'isoler du monde en quelques minutes seulement en ayant l'illusion de communiquer. Vous rajouter MSN ou Facebook, et vous avez gagné le pompon!
Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…
N°9: Stratégie de la culpabilité. Cette technique est employée un peu partout et plus particulièrement dans les entreprises qui veulent se restructurer. Tandis que les cadres et la direction accumulent les projets, les modifications et les changements, pour optimiser Dieu seul sait quoi et dans quel but, le personnel est déplacé, méprisé, maltraité et finit par être accusé d'avoir manqué de motivation. La culpabilité des employés peut les mener au suicide.
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…
N°10: Connaître les individus. Cette dernière stratégie est sujette à caution. Je ne dis pas qu'elle n'existe pas, bien au contraire, mais la manière dont elle est décrite peut paraître trop chirurgicale.
Il existe effectivement des méthodes de lavage de cerveau et de bourrage de crâne, pour reprendre une terminologie populaire, certains groupes terroristes, extrémistes ou pseudo-révolutionnaires en usent pour former leurs sympathisants et en faire des soldats bien conditionnés. Des sectes religieuses, des factions extrémistes (toutes confessions confondues) ont recours à ces méthodes pour conditionner leurs adeptes.
Si on ajoute à cela, la menace terroriste, la méthode peut avoir des répercussions terrifiantes.
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.


mardi 23 novembre 2010

La république des magouilles. Numéro spécial ATM de Rouen.

Les Chroniques de la « Royauté Républicaine Française »
Bulletin d'information de Pascal Dequéant, campagne des présidentielles de 2012
N°3 bis – Novembre 2010
Ce Numéro est tout entier adressé à à mes collègues de l'Agence Technique de Maintenance de Rouen et
plus particulièrement à son directeur de territoire. Lorsque j'ai évoqué en réunion technique les faits qui seront relatés dans ce numéro, il m'a répondu publiquement que je mélangeait tout. Voici ma réponse.
Si vous avez consulté mon site internet, vous avez eu l'occasion de lire des billets consécutifs aux manifestations qui se sont déroulées, pendant plusieurs mois, avec un franc succès pour refuser le projet de réforme des retraites. Vous pensez que vous avez été trahis, roulés dans la poussière, abusés et que sais-je encore? Étant donné que le projet est passé en force au Parlement, avec cette fameuse procédure accélérée malgré les millions de personnes qui ont défilé dans les rues, et qu'il a été promulgué la semaine dernière, je peux bien vous le dire, mais vous l'avez deviné de vous même, oui, le traitre qui se dit président de la république vous a bien eus. Alors que certains pays nordiques (la Suède, par exemple) avaient mis sept années pour se mettre d'accord et adopter une réforme de leur retraite, en France, il n'a suffit que quelques mois et une procédure dictatoriale pour aboutir à une aberration totale, inique et stupide. Nicolas Sarkozy est l'auteur de ce que j'appelle un coup d'état puisque la caution populaire du référendum, qui aurait mis tout le monde d'accord et définitivement, n'a pas été utilisé. La démocratie, la république et le peuple de France ont reçu une gifle cinglante.
Cet outrage est difficile à avaler mais le pire est encore à venir. Car oui, il y a pire que cette réforme des retraites. Jugez-en par vous-même:
« La semaine dernière, des sénateurs de gauche se demandaient publiquement si le but de cette reforme ne serait pas de « tuer » le système par répartition au profit d’un système par capitalisation… ce dont pourrait profiter un certain Guillaume Sarkozy.
Pourquoi Guillaume Sarkozy est-il ciblé par l’opposition ? Le frère du chef de l’Etat est le délégué général du groupe d’assurance Malakoff-Médéric, un groupe développant des produits d’épargne de retraite complémentaire privés, avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations, institution contrôlée par l’Etat. »
« La société de Guillaume Sarkozy a passé un accord avec la Caisse des Dépôts et Consignations, contrôlée par l’Etat. Il est impossible que cela ne se fasse pas sans l’accord de l’Elysée »
« l’article 32 du projet de loi ouvre une brèche pour la retraite par capitalisation [cet article 32 rend obligatoire, dans certains cas, l'épargne retraite, ndlr]. Y a un pactole de 40 à 100 milliards d’euros à la clé ! », ajoute-t-il. Avant de souligner que « le patronat se félicitait de cette modification de la réglementation de l’épargne retraite ».
« D’ailleurs, à l’Assemblée, j’ai demandé à François Fillon si le gouvernement avait donné une consigne à la Caisse des Dépôts et Consignations, il ne m’a pas répondu… » Déclaration d'André Guérin, député communiste
Pour certains, la réforme des retraites est indispensable. Selon Médiapart, Guillaume Sarkozy, le frère du président vise le pactole du marché de la retraite complémentaire privée et prépare pour cela une alliance avec des acteurs semi-publics.
 Le site d'information Médiapart affirme jeudi 14 octobre que la réforme des retraites pourrait favoriser les intérêts du groupe Malakoff Médéric, dont le délégué général n'est autre que Guillaume Sarkozy, le frère du chef de l'État.
Selon Médiapart, la réforme "va conduire à l'asphyxie financière des grands régimes par répartition" et sera donc "propice à l'éclosion de ces grands fonds de pension qui n'étaient pas encore parvenus à s'acclimater en France, à quelques rares exceptions près".
Parmi les opérateurs privés d'ores et déjà sur les rangs, figure le groupe Malakoff Médéric.
"Il ne s'agit pas que d'une coïncidence, mais bien plutôt d'une stratégie concertée en famille", écrit Médiapart, l'un assèche les régimes par répartition tandis que l'autre pose les fondements du système par capitalisation". 
Le site ajoute : "Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée.
Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l'occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l'État, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP).
Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain,  une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile."
"Cette société n'aurait jamais vu le jour sans l'appui de l'Elysée", écrit Médiapart.
En effet, la Caisse des dépôts et consignations est une institution publique présidée par un parlementaire.
Pour sa part, la Caisse Nationale de Prévoyance est une filiale de la Caisse des dépôts et consignations, de la Banque postale et du groupe Caisses d'Epargne, lui-même présidé par François Pérol, ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée.
En outre, la Caisse des dépôts gère le Fonds de réserve des retraites.
Guillaume Sarkozy est le frère du président de la République. Il est également le délégué général de Malakoff Médéric, société spécialisée dans les assurances, la mutuelle santé, l'épargne, la prévoyance et ... la retraite !

Auparavant, Guillaume Sarkozy était spécialisé dans le textile. Mais en 2006, il a du mal à joindre les deux bouts, et son entreprise dont il était le patron connaît des difficultés. Il a donc été purement et simplement écarté de la direction. Malgré cet échec, il a su rebondir. Ses connaissances et son réseau ayant réussi à le parachuter au sein du groupe Médéric. Le groupe est financièrement puissant et Guillaume Sarkozy l'a bien compris.

En 2008, grâce à la participation au capital que détient Médéric, Guillaume Sarkozy parvient à faire son entrée au conseil de surveillance du groupe Le Monde, conseil qu'il devrait quitter dans quelques temps suite au rachat du groupe.

Guillaume a bien compris que sa place au sein du groupe Médéric -devenu entre temps Malakoff Médéric- était cruciale. Il a donc décidé d'en tirer avantage en créant une sorte de participation ou "co-entreprise" avec la Caisse des Dépots et Consignations (CDC) -organisme d'Etat-, et  sa filiale la Caisse Nationale de Prévoyance (CNP).
L'ambition affichée de cette alliance entre la CNP, CDC et le groupe Malakoff Médéric est claire : jouer un rôle majeur sur le marché de la retraite complémentaire dans les années à venir. Ce sera chose réelle le 1er janvier prochain avec la création d'une société commune qui regroupera le groupe Malakoff Médéric, la CDC et la CNP.
Nicolas Sarkozy arrive donc à point nommé dans cette affaire avec sa réforme des retraites qu'il souhaite faire adopter à tout prix. La réforme "va conduire à l'asphyxie financière des grands régimes par répartition" et sera donc "propice à l'éclosion de ces grands fonds de pension qui n'étaient pas encore parvenus à s'acclimater en France, à quelques rares exceptions près", nous explique le site Médiapart. Le Président assècherait donc la retraite par répartition au profit d'un mode de capitalisation.
"Cette société n'aurait jamais vu le jour sans l'appui de l'Elysée", nous explique le site du Nouvel Obs. En effet, la CDC est une institution publique présidée par un parlementaire, la CNP est une filiale de la CDC et présidée par François Pérol, ancien secrétaire adjoint de l'Elysée.
Pour rappel, la CDC gère le fond de réserve des retraites. Une raison réelle de cette réforme des retraites ? On comprend mieux pourquoi Nicolas Sarkozy s'entête à vouloir passer en force cette réforme.  Avec quelques 40 à 100 milliards d'euros en jeu, on comprend mieux la motivation de la famille Sarkozy et de leurs intérêts...
Je voudrais également rappeler que le Groupe La Poste, également contre l'avis de deux millions de signataires de la votation publique, a changé de statut. Les raisons invoquées sont évidemment des mensonges éhontés. L'actionnaire principal de la Poste est la Caisse des Dépôts et Consignation dont on sait désormais qu'elle est sous la coupe indirecte du clan Sarkozy. Les postiers doivent-ils s'inquiéter? Je serais tenté de dire oui et la raison est fort simple: le personnel de la Poste se retrouve, indirectement, complice de ces magouilles dictatoriales et pseudo-impériales de la présidence autocrate et son gouvernement renégat.

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samedi 20 novembre 2010

Chroniques du mois de Novembre


Les Chroniques de la « Royauté Républicaine Française »
Bulletin d'information de Pascal Dequéant, campagne des présidentielles de 2012
Numéro 3 – Novembre 2010
« Un peuple a toujours le droit de revoir, de réformer et de changer sa constitution. Une génération ne peut assujettir à ses lois les générations futures. »
Article 28 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1793.
Voilà! C'est fait! Le remaniement ministériel s'est opéré : c'en est fini du gouvernement d'ouverture! On pouvait en penser ce qu'on voulait, le critiquer ou lui reconnaître des qualités, désormais il fait partie du passé. Toutes les bonnes intentions, même si elles n'étaient situées que sur un plan publicitaire (pour ne pas dire démagogique) se sont envolées. Nous avons droit à une équipe resserrée, un gouvernement prêt pour le combat, la dernière ligne droite (et ce n'est pas peu dire) avant l'échéance de 2012. Tout le monde se prépare au spectacle, à l'assaut final, à la curée et tout ce qu'on voudra. Il n'y a pas qu'au gouvernement qu'on prépare la grande lessive que sont ces prochaines présidentielles : les vedettes politiques s'agitent dans les coulisses, commencent à piaffer d'impatience, se montrent indécises alors qu'elles savent fort bien où elles vont, publient des ouvrages, occupent les plateaux de télévision et n'osent pas encore dire si elles seront ou non candidates. Ah, ces vedettes! Comme si on ne les connaissait pas! Pourtant, tout n'est pas négatif, des phrases sont prononcées et certaines ne manquent pas de piquant. Voici un exemple entendu récemment : François Bayrou a dit ceci : « Il doit bien y avoir un chemin entre l'erreur de droite et l'erreur de gauche!». Certes, il pensait à lui, à son Modem, son parti centriste qui avait fait un bon score aux dernières élections, mais que tout le monde a déserté pour aller ramper aux pieds de celui qu'il a été possible de comparer à Bonaparte (mais pas pour les bonnes raisons). Le chemin en question entre la gauche et la droite, s'il n'est pas nécessairement centriste, peut très bien être « royal républicain ». L'espoir de rétablir la vraie République du Peuple par le Peuple et pour le Peuple est au bout du chemin, en 2012.
C'est à vous, électeurs, qu'il conviendra de montrer à nos politiciens que ce chemin existe bel et bien et que vous voulez qu'on l'emprunte, que dis-je, qu'on s'y engouffre. Une véritable Démocratie ne peut se concevoir sans le Peuple et la République qui naîtra des urnes ne pourra se construire qu'avec toutes les bonnes volontés. La situation économique globale du pays est suffisamment inquiétante pour que les grandes théories politiques en usage jusqu'à présent soient laissées de côté. Il faut chercher les solutions aux problèmes chez ceux qui les rencontrent et les vivent au quotidien, c'est à dire vous, nous tous. Les électeurs, la population entière, bref toutes les bonnes volontés de la Nation doivent pouvoir agir, être consultées, écoutées, entendues et comprises.
Depuis quelques années, nos élus s'inquiètent de cet abstentionnisme sans cesse croissant et prétendent souhaiter l'endiguer. Même si je n'en crois pas un mot, les résultats sont quand même plus faciles à prévoir (quoiqu'il y ait eu des exceptions, et pas des moindres), la seule solution trouvée pour obliger les français à voter utilise les vieilles recettes bien connues qui tournent autour d'un thème unique : la répression. (En France, on ne sait faire que ça!)

(A cet endroit se trouvait une image que son propriétaire, sans doute un adepte de la propriété intellectuelle (!) m'a prié de retirer. J'ai donc obtempéré. Contrairement à mon intention première, je ne la remplacerai pas et laisserai ce texte à la place.)
Moi je pense qu'il est possible d'inciter les électeurs indécis à voter en utilisant le bulletin blanc. Le vote protestataire, comme il est d'usage de l'appeler, qui consiste à voter contre un candidat au risque de favoriser son adversaire disparaîtrait. Un vote blanc et massif pourrait, s'il était compté comme suffrage exprimé, annuler une élection.
La Constitution de la Cinquième République, lorsqu'il est question des élus, utilise un terme bien précis : les représentants. « La souveraineté appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants ou par la voie du referendum! » Pour le referendum, il faut attendre le bon vouloir de « Son Excellence le Président de la République ». Or, il ne veut pas. Il y a bien des conditions à réunir pour obtenir un referendum d'initiative populaire, mais la barre est haute, très haute! Donc, n'y comptez pas! Il reste donc les grèves, les défilés, les manifestations : mais ça aussi, on a vu ce que ça donnait. Des querelles de chiffres, du chipotage en tout genre et un manque de sérieux notoire. Il ne reste que les représentants. Or, c'est là que les choses se gâtent : sous couvert de leur mandat, ils représentent les idées de leurs partis et non, comme il faudrait le comprendre, la Nation toute entière. Le résultat, on l'a vu ces derniers mois avec le refus populaire du projet de réforme des retraites.
Un remaniement a eu lieu, tout le monde est désormais au courant. Pour ceux qui s'attendent à quelques miracles, les désillusions vont aller bon train. Pour les autres, les plus nombreux, il ne restera plus qu'à attendre avec patience les élections et le défilé des candidats, de leurs promesses, de leurs théories et tout ce que cela entraîne. Que va-t-il se passer durant cette dernière année, cette ligne droite qui porte bien son nom? Probablement rien d'autre que des simagrées, des cajoleries en tous genres et des gentillesses pour attirer des parts d'audimat (pardon, de l'électorat!). Il est fort à parier que les mensonges vont s'entrechoquer, les belles promesses fuser comme les soirs de carnaval et les belles paroles fleuries et pleines d'un espoir de carton-pâte dégouliner des télés, radios, magazines et tout ce qui peut être diffusé. Mieux, lorsque je me déciderai à livrer au public ma déclaration de candidature, ce qui est normalement prévu pour début janvier (après les fêtes et les vœux de nouvel an de notre président : « Mes très chers compatriotes! Cette année 2010, j'ai réussi mon coup avec les retraites! Je vous ai bien eus! »), il est fort probable que ma campagne soit orchestrée par mes concurrents et adversaires. En effet, quelle aubaine pour eux! Pouvoir agiter le spectre d'un candidat affreusement populiste pour dissimuler le vide de leur propre programme.
Un des points forts de ma campagne sera le bulletin blanc. Jusqu'à présent, voter blanc ou rien, c'était pareil. Le vote blanc n'est pas comptabilisé parmi les suffrages exprimés et pour exprimer un désaveu le seul moyen est de voter pour celui qu'on ne veut pas ou s'abstenir. Pour les politiques, cela ne change rien ou presque. En partant du principe que le bulletin blanc pourrait, s'il était trop important, annuler une élection ou rendre inéligibles les candidats désavoués, il est permis d'imaginer des scénarios intéressants. Quel moyen efficace pour inciter les politiques, qui n'écoutent jamais rien, à rencontrer les électeurs et à débattre avec eux des problèmes qu'ils rencontrent au quotidien. 

Institutionnaliser le vote protestataire va épouvanter la classe politique et il est pratiquement assuré que tous ceux qui vont se lancer dans la campagne parleront de cette idée saugrenue, dangereuse pour la République avec une conviction qui en étonnera plus d'un. Pour une fois, ils seront sincères : vous tacherez d'en profiter car ce sera certainement la seule fois que pareille chose se produira.
Si les candidats qui se présentent à une élections ne vous plaisent pas, vous devez pouvoir le leur dire et il est indispensable qu'ils en subissent les conséquences.

Soit dit en passant, si je suis élu et que vous souhaitez utiliser le vote blanc contre moi je n'aurai qu'à tirer moi-même les conclusions qui s'imposent.
L'autre point fort de ma campagne est de donner la parole au Peuple. Il ne s'agit pas de donner le pouvoir aux Citoyens, même si à terme c'est le but (mais pas avant plusieurs dizaines d'années, voire un siècle ou deux), simplement la parole.
Donner la parole aux Citoyens ne veut pas dire qu'ils vont parler dans le vide, loin de là. Il faut considérer cela comme un contrat entre l'électeur et son élu. Les représentants élus conservent leurs prérogatives, leurs mandats, mais les électeurs, en fait tous les Citoyens, vont les assister, valider leurs choix et pouvoir amender les textes en fonction de leurs expériences personnelles.
Le principe général qui motive cette originalité réside dans la phrase inscrite dans la Constitution et qui dit que la France est une république démocratique et sociale et que son principe est « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Je n'ai donc rien inventé puisque le texte qui régit les institutions possède déjà tout ce qu'il faut.
Puisque la République est le régime idéal, c'est le moment de prouver qu'elle ne repose pas sur de gros mensonges. Ce sont tous les électeurs qui doivent se mobiliser pour le rétablissement d'une véritable Démocratie.
 Ce sont les électeurs qui déterminent la politique de la République. Ne pensez pas que ce sont les politiques qui vous l'imposent : vous avez toujours le choix, même s'ils vous font croire le contraire. Arrêtez donc de vous laisser manipuler par ceux qui vous mentent et réagissez! En 2012, votez utile! Votez en réfléchissant!
Pour le moment, le nom des candidats à l'élection présidentielle de 2012 n'est pas encore connu. On peut toutefois commencer à deviner chez certaines vedettes de la politique des envies de se montrer, faire la promotion d'ouvrages fraîchement écrits, visiter les plateaux de télévision ou multiplier les petites phrases incisives. Quels qu'ils soient, n'oubliez pas qu'ils vont essayer de vous endormir avec ce qu'on appelle les promesses électorales. Il sera question des retraites, dont il faudra bien s'occuper un jour, si on part du principe que la réforme de Monsieur Sarkozy ne consiste qu'à déplacer le problème de deux ou trois ans, on vous parlera de l'emploi, du chômage, de la mondialisation, des prix, de la sécurité et de tas d'autres sujets dont on vous saoule depuis des années sans jamais régler quoique ce soit. Réfléchissez et votez!

Vous pouvez trouver des compléments d'information sur : http://royauterepublicaine.blogspot.com 
Vous pouvez aussi m'envoyer vos messages, suggestions et questions à : mouvement.rrf@gmail.com

samedi 13 novembre 2010

Chroniques du mois d' Octobre.

Les Chroniques de la « Royauté Républicaine Française »
Bulletin d'information de Pascal Dequéant, campagne des présidentielles de 2012
Numéro 2 – Octobre 2010
« La Loi est l'expression de la volonté générale.
Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. »
Article 6 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789.
Ces derniers mois, la théorie des vases communicants a été vérifiée. Un peu plus, on aurait facilement pu prouver qu'il n'y avait plus que les vases qui communiquaient : les manifestants se sont époumonés par millions, mais personne ne les a entendus. Il est vrai que les disparitions ont été massives dans les défilés et que le décompte (compter en moins) n'a pas été aisé. Mais dans ce beau pays de France, que tu sois content ou non, que tu le dises ou non, les élus qui sont supposés te représenter font leur petite cuisine dans leur coin et s'occupent de ton cas. On dit même qu'il existe une Constitution pour garantir les droits des Citoyens. Seulement, le Gouvernement, le Président de la République et même le Parlement se moquent des garanties, en dehors de celles qui les concernent. C'est donc ça, la République? Pourtant, dans la Constitution, il est question d'un « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple! » ... mais ça ne doit pas être chez nous.
Souvenez-vous. En 2008, une loi de modernisation des institutions a été adoptée avec la bénédiction de personnalités de gauche qui espéraient entrer dans le gouvernement d'ouverture. Pour participer à cette ouverture, ils n'ont pas hésité à trahir leurs idéaux. C'est de cette modernisation (une apparence, une illusion de progrès) qu'a émergé la fameuse procédure accélérée qui a permis à la République de disparaître complètement au profit d'une dictature impériale, libéro fascisante.

Alors que le Président de la République devrait être un arbitre, il dirige en personne les institutions et donne ses ordres au Parlement. Nous revenons plus de deux siècles en arrière, bien avant la révolution.
Les Français en ont assez. Les électeurs mécontents désertent les bureaux de vote parce qu'ils croient que tout est vain et qu'on ne peut rien changer.
On peut toujours changer les choses : il suffit de le vouloir. Et un peuple qui exprime sa volonté peut faire chanceler la dictature que vos représentants bâtissent en sourdine. Vous voulez être écoutés, alors exprimez-vous : en 2012 vous devrez choisir un vrai Président pour la République. Faites le bon choix.
Des solutions existent. Elles sont simples et ne coûtent rien car c'est vous, les électeurs, Citoyens de ce pays, qui les avez. Vous les connaissez mieux que vos représentants qui légifèrent sur vos retraites, car vous les vivez au quotidien. Il faut vous écouter, vous consulter et vous demander votre avis.

Mon programme électoral est simple : il repose sur ces quelques points :
1) Le Président de la République doit reprendre la place qui est la sienne. Il est indépendant des partis politiques et arbitre des institutions.
2) Le Président de la République ne gère pas les dossiers courants (c'est le rôle du Gouvernement). Il assure une cohésion entre la politique menée par le Premier Ministre et les attentes de la Nation.
3) Les Citoyens doivent pouvoir intervenir dans la vie de la République et assister leurs élus. C'est pourquoi je souhaite, dans toutes les mairies, les mairies annexes et mairies d'arrondissement, la création de Comités de Citoyens.
4) Ces Comités seront à la fois consultatifs, dans un sens élargi, et participatifs. Ils seront permanents et pourront intervenir dans la validation des lois.
Il ne faut pas forcément croire tout ce qu'on vous dit! Ceux qui gouvernent la France vous parlent de la République et de la démocratie comme si c'était un fait établi, mais ces notions n'existent que sur papier. Ce papier, c'est la Constitution de la Cinquième République, le texte fondateur voulu par le Général de Gaulle et que ceux qui se prétendent ses héritiers piétinent à longueur de temps. Dès le premier article, pourtant, il est stipulé que la France avait pour principe un « Gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple ». Que font-ils du Peuple, ces politiques qui sont au pouvoir autant que ceux qui briguent leurs places? Après les différentes grèves et manifestations de ces derniers mois, la réponse est évidente : ils s'en moquent. Les électeurs, du moins ceux qui n'ont pas encore été dégoûtés, ne sont plus que des pions dans les batailles électorales, un jeu qui n'amuse que les politiques. Vous avez le devoir de changer tout cela!
Vous tous, électeurs de France, des Territoires et Départements d'Outre-Mer, et d'ailleurs (pour ceux qui sont établis hors de France) vous vous posez la question suivante : les élections présidentielles arrivent à grands pas, quels seront les sujets qui vont être abordés par les candidats et surtout, serez-vous concernés par ce qu'ils diront? Certains vont aborder le thème de la sécurité. Pas celle de l'emploi, bien sûr! Pour eux, c'est mondial, et il est impossible de contrecarrer les desseins de cette entité économique supérieure, cette sorte de divinité grecque telle qu'on la concevait dans les péplums des années cinquante et qui frappait l'humanité à l'aveuglette. Le chômage, il faut vous y faire, c'est inéluctable : le président Sarkozy vous l'a dit, souvenez-vous! « Le mal français est de croire qu'il y aura pour tous du travail en le partageant! ». Il est vrai que dans ce camp-là, tout ce qui touche la notion de « partage » engendre un climat d'épouvante. La seule chose qu'il soit autorisé de partager, ce sont les vues et opinions de notre bon Nicolas. La sécurité, il connaît bien ça, lui! Il a été Ministre de l'Intérieur! La sécurité, il vous en fait manger tous les jours! Ce n'est pas ça qui solutionne les problèmes : "il faut que les gens aient peur, alors on en fait ce qu'on veut!" (Christophe Alévêque). La sécurité, lorsqu'elle prend des allures de répression, n'amène rien de bon. (Suite au bas de la page)
Nous avons la chance d'avoir un Président présent partout, qui s'occupe personnellement de tout, sans jamais aller au fond des choses, qui parle, à tort et à travers, lance de belles phrases, parfois complexes et construites comme sa politique générale (c'est à dire en dépit du bon sens), utilise le mensonge avec un aplomb déroutant et fait des promesse qu'il ne tient pas. Ce n'est pas ça, être le Président de tous les Français! Pour être Président, il ne faut pas jeter l'argent du contribuable par les hublots de ce qu'on appelle « Air Sarko One », on reste à sa place, on s'occupe de remplir ses fonctions telles qu'elles sont prévues par la Constitution et on va à la rencontre des Français, là où ils sont. Pour les sommets internationaux, il y a un Chef du Gouvernement, un Premier Ministre qui peut se charger de représenter les intérêts à la fois économiques et commerciaux. Sous le Second Empire, l'Empereur Napoléon III négociait seul les traités. Ces temps-là sont révolus (c'est ce qu'on veut bien nous faire croire), à moins qu'on nous aie encore menti! Il va bien falloir se dévouer pour lui faire comprendre que ce n'est pas de cette manière que les problèmes se règlent. A moins qu'il ne soit pas là pour régler les problèmes quotidiens des Français! Que sait-il des Français, d'ailleurs? Je vais y répondre : rien. Le Président Sarkozy est le Président de l'UMP. Les français peuvent défiler dans les rues, on a vu ce que ça donnait : rien.
Il ne faut pas écouter ceux qui s'empressent de dire que tout est inéluctable, que vous ne pouvez rien changer et qu'il faut vous résigner. Ceux qui disent cela mentent : en, fait ils ne veulent aucun changement.
Je vous le dis sans détour : vous pouvez changer les choses si elles ne vous conviennent pas. Vous avez le choix, vous avez toujours le choix. Ce n'est qu'un problème de volonté : voulez-vous vraiment un changement? Je pense que oui. Comme moi, vous voulez une autre société, plus juste, plus humaine où vous seriez des êtres responsables, où les représentants que vous élisez vous feraient confiance, et en qui vous auriez confiance.
Proférer de tels propos de nos jours est tout à fait inhabituel, incroyable, voire utopiste. Il est même possible que je sois considéré comme phénomène de foire et accusé d'anachronisme. Que vous le vouliez ou non, les Français (je dis tous les Français : toutes origines et milieux confondus) constituent un ensemble. C'est cet ensemble qui vit les problèmes quotidiennement : c'est donc lui qui peut les résoudre. Cet ensemble, c'est vous! Vous pouvez, que dis-je, vous devez vous prendre en main. Mon programme précise comment vous aurez la parole et ce que vos représentants devront en faire.
(Suite du haut de la page) La sécurité vue comme moyen de répression ne sert à rien d'autre que remplir les caisses de l'État. La "géniale invention" des radars automatiques en est un exemple : grâce à ces machines qui constatent des infractions en lieu et place des agents de la Police Nationale ou de la Gendarmerie, le record de tués sur les routes a été atteint en 2009. Voilà un cas, parmi tant d'autres,  où la solution est pire que le problème de départ. Que penser des policiers et gendarmes, des hommes et des femmes qui ont pour mission première d'assurer la sécurité des biens et des personnes? Ils sont devenus collecteurs de fonds pour les bévues du gouvernement. Autre exemple aberrant : la loi Hadopi. Au départ, peu de monde en voulait, même parmi les députés de la majorité. Tout ceux qui croyaient qu'elle ne serait pas votée ont été surpris de la voir adoptée quand même, en catimini, à la sauvette et en toute discrétion. Est-ce que ça réglera quelque chose? Pas le moins du monde! En France, ce ne sont pas des solutions que l'on cherche, mais des responsables! Des petites gens qu'on va coincer et faire payer pour que les autres aient peur!
Ah! La belle société qu'on nous prépare! Mais tout cela peut changer : vous pouvez tout changer! Votez!
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