lundi 13 juin 2011

L'annonce officielle.



ELECTION PRÉSIDENTIELLE : Un Cauchois candidat.
Je reproduis ici l'article paru dans le « Courrier Cauchois » du Vendredi 11 février 2011.
Le pays de Caux a un candidat à la présidence de la République ou, plus exactement, un candidat à la candidature. Pascal Dequéant, un technicien réseaux à La Poste, nous a fait savoir officiellement qu'il postulait à la magistrature suprême.
Pascal Dequéant a 47 ans; il est né à Arras, chef-lieu du Pas-de-Calais, comme Robespierre et Vidocq. Pourtant, il ne se présente pas comme un coupeur de têtes, ni comme un brigand. Cet habitant de Saint-Wandrille-Rançon, fils d'instituteurs, propose sa candidature à la présidentielle. Il voit l'élection comme un débat sur le capitalisme, mais dit-il : « Bon nombre de Français s'en fichent; ce qu'ils veulent, c'est quelque chose dans leur assiette et du boulot ».
Sur la fonction présidentielle, il tient d'abord à émettre un principe : « Le président n'a pas à être d'un parti. Il doit être le médiateur entre le gouvernement et les Français. S'il devait se positionner sur l'échiquier politique, il se verrait plutôt du côté de François Bayrou, même, précise-t-il, s'il a une façon de se ridiculiser parfois assez pénible. En revanche, il est d'accord avec lui quand il dit qu'il faut restaurer la démocratie. « Je suis contre le clivage gauche-droite. La lutte des classes est une idée absurde et néfaste. Nous sommes tous sur le même bateau. Le capitalisme, autant faire avec, avec un peu plus de justice. Je suis contre la répartition des richesses, mais pour une juste répartition du produit de la richesse ».
Sur le plan des institutions, Pascal Dequéant ne prône pas la révolution : il faut seulement les aménager. Sa grande idée, c'est celle d'une royauté républicaine. Non pas qu'il soit monarchiste : « La véritable royauté repose sur la souveraineté de la Nation. C'est une démocratie, le gouvernement du peuple qui s'implique dans la vie de la République ». Il préfère le terme d'implication plutôt que celui de démocratie participative défendu par une ancienne candidate. « Il suffit d'aller sur Internet, dit-il, pour voir que beaucoup de Français ont à dire des choses intéressantes et passionnantes ».
Pascal Dequéant est venu à la politique par l'histoire et le droit constitutionnel. « J'ai rédigé ma première constitution à l'âge de 14 ans », précise-t-il. Il s'est intéressé aux changements de régimes. Son programme fait appel à la bonne volonté et à l'intelligence. « Prendre les Français pour des êtres humains, je pense que ce n'est pas idéaliste » avance-t-il. Il est en train de mettre au point depuis juillet 2010 un aménagement de la Constitution qui repose sur trois points importants: recentrer le rôle du président de la République, créer des Comités de Citoyens avec un partenariat électeurs-élus, présidés par un élu et redonner tout son poids au bulletin blanc, qui pourrait faire annuler une élection s'il l'emportait dans un scrutin, ce qui pourrait permettre de lutter contre l'abstentionnisme.
Sur le rôle du président, il estime qu'il est nécessaire de le ramener à sa place de garant des institutions. « Je ne me présente pas pour exercer le pouvoir, mais pour le rendre à la Nation », ajoute-t-il. Et s'il est élu, rêvons un peu, Pascal Dequéant demande aux Français de dire tout ce qu'ils pensent de ce qu'on peut améliorer. C'est sa théorie de l'implication plutôt que de la participation.
Il mise pour cela beaucoup sur l'Internet. « Je pourrais être le premier président qui soit sorti d'Internet. Je m'en sers pour diffuser mes idées ». a ouvert plusieurs sites: un site général, un site d'informations, un site pour l'aménagement de la Constitution.
Sur l'Europe, il est favorable à une constitution fédérale qui tienne la route, comparable à la constitution des USA. « Je suis pour une fédération avec un gouvernement européen qui puisse parler et donner un avis européen. Il faut sortir du conflit de la sardine portugaise
et du plombier polonais ». Enfin, il pense que dans cette Europe, on peut très bien intégrer la Turquie qui fait des efforts depuis un siècle et demi.
Article de Christophe Dupuis.

Vous pouvez toujours m'écrire à mouvement.rrf@gmail.com


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