Les
Chroniques de la « Royauté Républicaine
Française »
Bulletin
d'information de Pascal Dequéant, campagne des
présidentielles de 2012
N°3
bis – Novembre 2010
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Ce Numéro
est tout entier adressé à à mes collègues
de l'Agence Technique de Maintenance de Rouen et plus particulièrement à son directeur de territoire. Lorsque j'ai évoqué en réunion technique les faits qui seront relatés dans ce numéro, il m'a répondu publiquement que je mélangeait tout. Voici ma réponse. |
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Si
vous avez consulté mon site internet, vous avez eu
l'occasion de lire des billets consécutifs aux
manifestations qui se sont déroulées, pendant
plusieurs mois, avec un franc succès pour refuser le projet
de réforme des retraites. Vous pensez que vous avez été
trahis, roulés dans la poussière, abusés et
que sais-je encore? Étant donné que le projet est
passé en force au Parlement, avec cette fameuse procédure
accélérée malgré les millions de
personnes qui ont défilé dans les rues, et qu'il a
été promulgué la semaine dernière, je
peux bien vous le dire, mais vous l'avez deviné de vous
même, oui, le traitre qui se dit président de la
république vous a bien eus. Alors que certains pays
nordiques (la Suède, par exemple) avaient mis sept années
pour se mettre d'accord et adopter une réforme de leur
retraite, en France, il n'a suffit que quelques mois et une
procédure dictatoriale pour aboutir à une aberration
totale, inique et stupide. Nicolas Sarkozy est l'auteur de ce que
j'appelle un coup d'état puisque la caution populaire du
référendum, qui aurait mis tout le monde d'accord et
définitivement, n'a pas été utilisé.
La démocratie, la république et le peuple de France
ont reçu une gifle cinglante.
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Cet
outrage est difficile à avaler mais le pire est encore à
venir. Car oui, il y a pire que cette réforme des
retraites. Jugez-en par vous-même:
« La
semaine dernière, des sénateurs de gauche se
demandaient publiquement si le but de cette reforme ne serait pas
de « tuer » le système par
répartition au profit d’un système par
capitalisation… ce dont pourrait profiter un certain
Guillaume Sarkozy.
Pourquoi
Guillaume Sarkozy est-il ciblé par l’opposition ? Le
frère du chef de l’Etat est le délégué
général du groupe d’assurance
Malakoff-Médéric, un groupe développant des
produits d’épargne de retraite complémentaire
privés, avec le soutien de la Caisse des Dépôts
et Consignations, institution contrôlée par l’Etat. »
« La
société de Guillaume Sarkozy a passé un
accord avec la Caisse des Dépôts et Consignations,
contrôlée par l’Etat. Il est impossible que
cela ne se fasse pas sans l’accord de l’Elysée »
« l’article
32 du projet de loi ouvre une brèche pour la retraite par
capitalisation [cet article 32 rend obligatoire, dans certains
cas, l'épargne retraite, ndlr]. Y a un pactole de 40 à
100 milliards d’euros à la clé ! »,
ajoute-t-il. Avant de souligner que « le patronat se
félicitait de cette modification de la réglementation
de l’épargne retraite ».
« D’ailleurs,
à l’Assemblée, j’ai demandé à
François Fillon si le gouvernement avait donné une
consigne à la Caisse des Dépôts et
Consignations, il ne m’a pas répondu… »
Déclaration d'André Guérin, député
communiste
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Pour
certains, la réforme des retraites est indispensable. Selon
Médiapart, Guillaume Sarkozy, le frère du président
vise le pactole du marché de la retraite complémentaire
privée et prépare pour cela une alliance avec des
acteurs semi-publics.
Le
site d'information Médiapart affirme jeudi 14 octobre que
la réforme des retraites pourrait favoriser les intérêts
du groupe Malakoff Médéric, dont le délégué
général n'est autre que Guillaume Sarkozy, le frère
du chef de l'État.
Selon
Médiapart, la réforme "va conduire à
l'asphyxie financière des grands régimes par
répartition" et sera donc "propice à
l'éclosion de ces grands fonds de pension qui n'étaient
pas encore parvenus à s'acclimater en France, à
quelques rares exceptions près".
Parmi
les opérateurs privés d'ores et déjà
sur les rangs, figure le groupe Malakoff Médéric.
"Il
ne s'agit pas que d'une coïncidence, mais bien plutôt
d'une stratégie concertée en famille", écrit
Médiapart, l'un assèche les régimes par
répartition tandis que l'autre pose les fondements du
système par capitalisation".
Le
site ajoute : "Guillaume Sarkozy a engagé son
entreprise dans une politique visant à en faire un acteur
majeur de la retraite complémentaire privée.
Et
il a trouvé des alliés autrement plus puissants que
lui, en l'occurrence la Caisse des dépôts et
consignations (CDC), le bras armé financier de l'État,
et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP).
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Ensemble,
tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain,
une société commune qui rêve de rafler
une bonne part du marché qui se profile."
"Cette
société n'aurait jamais vu le jour sans l'appui de
l'Elysée", écrit Médiapart.
En
effet, la Caisse des dépôts et consignations est une
institution publique présidée par un parlementaire.
Pour
sa part, la Caisse Nationale de Prévoyance est une filiale
de la Caisse des dépôts et consignations, de la
Banque postale et du groupe Caisses d'Epargne, lui-même
présidé par François Pérol, ancien
secrétaire général adjoint de l'Elysée.
En
outre, la Caisse des dépôts gère le Fonds de
réserve des retraites.
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Guillaume
Sarkozy est le frère du président de la République.
Il est également le délégué général
de Malakoff Médéric, société
spécialisée dans les assurances, la mutuelle santé,
l'épargne, la prévoyance et ... la retraite !
Auparavant,
Guillaume Sarkozy était spécialisé dans le
textile. Mais en 2006, il a du mal à joindre les deux
bouts, et son entreprise dont il était le patron connaît
des difficultés. Il a donc été purement et
simplement écarté de la direction. Malgré cet
échec, il a su rebondir. Ses connaissances et son réseau
ayant réussi à le parachuter au sein du groupe
Médéric. Le groupe est financièrement
puissant et Guillaume Sarkozy l'a bien compris.
En
2008, grâce à la participation au capital que détient
Médéric, Guillaume Sarkozy parvient à faire
son entrée au conseil de surveillance du groupe Le Monde,
conseil qu'il devrait quitter dans quelques temps suite au rachat
du groupe.
Guillaume
a bien compris que sa place au sein du groupe Médéric
-devenu entre temps Malakoff Médéric- était
cruciale. Il a donc décidé d'en tirer avantage en
créant une sorte de participation ou "co-entreprise"
avec la Caisse des Dépots et Consignations (CDC) -organisme
d'Etat-, et sa filiale la Caisse Nationale de Prévoyance
(CNP).
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L'ambition
affichée de cette alliance entre la CNP, CDC et le groupe
Malakoff Médéric est claire : jouer un rôle
majeur sur le marché de la retraite complémentaire
dans les années à venir. Ce sera chose réelle
le 1er janvier prochain avec la création d'une société
commune qui regroupera le groupe Malakoff Médéric,
la CDC et la CNP.
Nicolas
Sarkozy arrive donc à point nommé dans cette affaire
avec sa réforme des retraites qu'il souhaite faire adopter
à tout prix. La réforme "va conduire à
l'asphyxie financière des grands régimes par
répartition" et sera donc "propice à
l'éclosion de ces grands fonds de pension qui n'étaient
pas encore parvenus à s'acclimater en France, à
quelques rares exceptions près", nous explique le site
Médiapart. Le Président assècherait donc la
retraite par répartition au profit d'un mode de
capitalisation.
"Cette
société n'aurait jamais vu le jour sans l'appui de
l'Elysée", nous explique le site du Nouvel Obs. En
effet, la CDC est une institution publique présidée
par un parlementaire, la CNP est une filiale de la CDC et présidée
par François Pérol, ancien secrétaire adjoint
de l'Elysée.
Pour
rappel, la CDC gère le fond de réserve des
retraites. Une raison réelle de cette réforme des
retraites ? On comprend mieux pourquoi Nicolas Sarkozy s'entête
à vouloir passer en force cette réforme. Avec
quelques 40 à 100 milliards d'euros en jeu, on comprend
mieux la motivation de la famille Sarkozy et de leurs intérêts...
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Je
voudrais également rappeler que le Groupe La Poste,
également contre l'avis de deux millions de signataires de
la votation publique, a changé de statut. Les raisons
invoquées sont évidemment des mensonges éhontés.
L'actionnaire principal de la Poste est la Caisse des Dépôts
et Consignation dont on sait désormais qu'elle est sous la
coupe indirecte du clan Sarkozy. Les postiers doivent-ils
s'inquiéter? Je serais tenté de dire oui et la
raison est fort simple: le personnel de la Poste se retrouve,
indirectement, complice de ces magouilles dictatoriales et
pseudo-impériales de la présidence autocrate et son
gouvernement renégat.
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Vous pouvez trouver des compléments d'information sur : http://royauterepublicaine.blogspot.com
Vous
pouvez aussi m'envoyer vos message, suggestions et questions à
: mouvement.rrf@gmail.com
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mardi 23 novembre 2010
La république des magouilles. Numéro spécial ATM de Rouen.
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