vendredi 3 décembre 2010

Chroniques n°6, décembre 2010.

Les Chroniques de la « Royauté Républicaine Française »
Bulletin d'information de Pascal Dequéant, campagne des présidentielles de 2012
Numéro 6 – Décembre 2010
« La seule et unique Royauté réside en la Souveraineté de la Nation : c'est cela la République. »
(conclusion du message « La parole au Peuple, leçon 2 » paru sur http://royauterepublicaine.blogspot.com)
La citation qui figure en entête est de moi. Elle a l'avantage de comporter tous les termes qui résument ma pensée et qui justifient le titre de l'association. Il s'agit, sous forme de slogan, d'un résumé de mon programme de campagne: rétablir la République (la 5ème et non une sixième) sur des bases démocratiques, laïques et sociales; impliquer l'ensemble des Citoyens dans la construction de notre avenir, par les Comités de Citoyens où ils auront leur mot à dire; ramener le Président de la République dans ses fonctions d'arbitre et de médiateur entre le Gouvernement élu et la Nation. La République est l'affaire de tous et n'est pas réservée à une élite. La seule élite que je reconnaisse ce sont les 65 millions d'habitants qui sont répartis sur l'ensemble du territoire et qui connaissent la France mieux que quiconque parce qu'ils la vivent au quotidien.
Lors des dernières manifestations contre la réforme des retraites, j'ai entendu quelques slogans vengeurs et révolutionnaires dont un qui exigeait le partage des richesses! Même s'il s'avère exact que coexistent dans un même pays des gens qui brassent des euros par millions au point de gagner par jour l'équivalent de ce que gagnent certains fonctionnaires (réputés nantis) en une dizaine d'années, voire plus, et d'autres qui n'ont plus rien une fois qu'ils ont payé leurs factures, sans parler de ceux qui n'ont rien du tout et dont la République se moque, ce n'est pas pour autant qu'il faut « plumer » les riches pour donner aux pauvres. S'il doit y avoir une justice dans ce domaine, elle peut se formuler différemment sans pour autant épouvanter ceux qui possèdent ces richesses parce qu'ils ont travaillé et engagé leurs biens dans l'aventure. Je ne parlerai donc pas de partage des richesses mais d'une répartition plus équitable du produit de ces richesses. C'est tout à fait différent.
Pour que la République devienne une véritable démocratie, j'ai envisagé la mise en place dans toutes les mairies des Comités de Citoyens où chacun pourra et devra s'exprimer librement et donner ses avis et ses opinions sur les décisions du Gouvernement. Même s'ils seront consultatifs, ces Comités ne resteront pas sans effets. Dans le même ordre d'idée, cette structure peut être envisagée au sein des entreprises. Il ne s'agit pas de cette représentativité du personnel, une de ces hypocrisies d'une caste de chefs d'entreprises issus d'une féodalité anachronique, qui n'est rien d'autre qu'une vitrine, mais une implication des employés dans la gestion des entreprises où ils consacrent une partie de leur existence. Dans notre pays, finalement, les citoyens sont priés de se taire, politiquement, socialement, totalement. Donner la parole à ceux qui sont directement concernés, les écouter et les considérer comme des personnes responsables est une forme de motivation simple et qui ne coûte rien.
Les quelques propositions qui figurent dans les deux colonnes ci-dessus vont me faire passer pour un dangereux gauchiste, un populiste, un arriviste, un idéaliste ou un rêveur. Et si ce n'était pas tout simplement une question de logique, d'humanité, de civilité pour ne pas dire de civilisation. Les choses peuvent changer sans que l'ordre du monde soit totalement bouleversé et les valeurs renversées. Quelques aménagements justifiés et simples, humains et sincères, peuvent éviter des révolutions où les pires exactions peuvent être commises. Si ceux qui croient détenir le pouvoir et l'économie du pays s'obstinent à considérer que tous ceux qui ne sont pas de leur « monde » sont des ennemis qui n'ont qu'une idée en tête les spolier de leurs illusions, ils finiront par obtenir gain de cause: ils perdront tout (souvenez-vous de 1789). Une société dont l'assise sociale est la haine et la crainte de l'autre est vouée à un effondrement irrémédiable. Pour éviter la catastrophe, il suffit parfois de modifier sa course et de garder le cap sous un angle différent. Pour cela, il faut le vouloir.
Dans les messages que j'ai publié sur mon site, il avait été question, dans les premières actions du futur Président de la République (quel qu'il soit, moi ou un autre...) d'une enquête nationale: le but était de connaître l'état réel du pays, mais avec le regard des français. Les Comités de Citoyens, une fois créés, pourront se charger de cette tâche. En effet, qui connaît mieux la France que les français eux-mêmes. Tous les français seront amenés à s'exprimer: les employés comme les patrons (chefs d'entreprises, cadres et managers), les chômeurs, les pauvres et les défavorisés aussi bien que les artisans les fonctionnaires et les étrangers: en résumé, tout le monde. Le principe, mis en place et appliqué à la République, pourrait être reproduit au sein des entreprises, qu'elles soient publiques ou privées pour servir de base à une organisation plus humaine et plus motivante (pour tous). Ces états généraux ne pourront voir le jour que si les français le souhaitent. Il leur suffit, pour cela, de voter en 2012 pour le candidat qu'il faut. C'est vous qui votez, c'est vous qui déciderez.

Les élections présidentielles auront lieu en 2012. C'est à la fois loin et proche. Les remaniement du mois de novembre n'est rien d'autre que le signal de départ d'une campagne qui, comme les élections précédentes, sera riche en promesses et autres vœux pieux. Le Gouvernement va tenter de vous endormir, de vous amadouer, il dira de jolies phrases, prétendra vous écouter, entendre vos revendications et vous comprendre. Vous avez vu en 2010 comment il vous avait compris et écouté. Ce ne sont que des hypocrites. Les voix de l'opposition ne seront pas moins charmeuses. Pour le moment, c'est encore la cacophonie: tous les socialistes sont candidats pour les primaires si bien qu'avec un peu de chance, chacun votant pour soi, tous seront élus. Ils ne s'écoutent déjà pas entre eux, alors les français... Les autres partis ne dérogeront pas à la règle avec des projets politiques différents. Le seul candidat qui parviendra à se démarquer des autres, sera celui qui ira à la rencontre des français pour entendre directement ce qu'ils ont à dire. Pour le moment, je suis le seul. Je n'ai pas de programme politique ni solution miracle à proposer aux électeurs: je leur soumet seulement les bases d'une organisation de la République qui leur donnera la parole, parole dont le Président de la République, si c'est moi, sera le garant.
Au risque de me répéter, je vous rappelle que la population de notre pays peut être partagée en deux catégories: d'un côté, ceux qui pensent que rien ne pourra jamais changer, qu'il est vain de penser pouvoir infléchir le cour de l'histoire et que l'avenir dictatorial qui nous est proposé est inéluctable; de l'autre, ceux qui estiment que rien n'est jamais définitif et que tout peut être modifié à condition de le vouloir. Je fais partie de cette catégorie: je suis convaincu que nous avons les moyens d'imposer à ceux qui gouvernent le pays une vision différente de celle qu'ils veulent nous faire admettre comme étant unique.
Vous avez donc le choix, chers amis électeurs. Je vous le dis, vous avez toujours le choix même si une propagande continuelle vous incite à croire le contraire. Il existe bel et bien « un chemin entre l'erreur de gauche et l'erreur de droite », pour reprendre une phrase de François Bayrou: ce chemin c'est la voix du Peuple, l'expression de la souveraineté de la Nation. Le Peuple peut tout alors donnons-lui la parole.
La parole au Peuple, ce n'est pas une fantaisie populiste, un fantasme irréalisable, cela peut devenir une réalité. Pour cela, il faut voter! Si les puissants ne vous don-nent pas la parole, vous devez la prendre! Et quand vous l'aurez prise, je serai le Président qui saura vous entendre.
Le prochain quinquennat devra mettre un terme aux excès commis par l'actuel Président. La France a pris des allures de dictature qui n'est pas sans rappeler les débuts du second empire. Souvenez-vous qu'après son mandat de président, le prince Louis-Napoléon Bonaparte piétina la république par le coup d'état du 2 décembre. Nicolas Sarkozy l'a piétinée depuis longtemps déjà, et ça suffit!
Vous pouvez abréger les souffrances institutionnelles de la République (Votre République: elle vous appartient!) en choisissant un candidat différent, avec un projet original, un projet où vous aurez votre place. J'ai confiance en vous, confiance en l'avenir. Faites donc comme moi!
Vous pouvez trouver des compléments d'information sur: http://royauterepublicaine.blogspot.com
Vous pouvez aussi m'envoyer vos messages, suggestions et questions à : mouvement.rrf@gmail.com

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