Les
Chroniques de la « Royauté Républicaine
Française »
Bulletin
d'information de Pascal Dequéant, campagne des
présidentielles de 2012
Numéro
6 – Décembre 2010
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« La
seule et unique Royauté réside en la Souveraineté
de la Nation : c'est cela la République. »
(conclusion
du message « La parole au Peuple, leçon 2 »
paru sur http://royauterepublicaine.blogspot.com)
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La
citation qui figure en entête est de moi. Elle a l'avantage
de comporter tous les termes qui résument ma pensée
et qui justifient le titre de l'association. Il s'agit, sous forme
de slogan, d'un résumé de mon programme de campagne:
rétablir la République (la 5ème et non une
sixième) sur des bases démocratiques, laïques
et sociales; impliquer l'ensemble des Citoyens dans la
construction de notre avenir, par les Comités de Citoyens
où ils auront leur mot à dire; ramener le Président
de la République dans ses fonctions d'arbitre et de
médiateur entre le Gouvernement élu et la Nation. La
République est l'affaire de tous et n'est pas réservée
à une élite. La seule élite que je
reconnaisse ce sont les 65 millions d'habitants qui sont répartis
sur l'ensemble du territoire et qui connaissent la France mieux
que quiconque parce qu'ils la vivent au quotidien.
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Lors
des dernières manifestations contre la réforme des
retraites, j'ai entendu quelques slogans vengeurs et
révolutionnaires dont un qui exigeait le partage des
richesses! Même s'il s'avère exact que coexistent
dans un même pays des gens qui brassent des euros par
millions au point de gagner par jour l'équivalent de ce que
gagnent certains fonctionnaires (réputés nantis) en
une dizaine d'années, voire plus, et d'autres qui n'ont
plus rien une fois qu'ils ont payé leurs factures, sans
parler de ceux qui n'ont rien du tout et dont la République
se moque, ce n'est pas pour autant qu'il faut « plumer »
les riches pour donner aux pauvres. S'il doit y avoir une justice
dans ce domaine, elle peut se formuler différemment sans
pour autant épouvanter ceux qui possèdent ces
richesses parce qu'ils ont travaillé et engagé leurs
biens dans l'aventure. Je ne parlerai donc pas de partage des
richesses mais d'une répartition plus équitable du
produit de ces richesses. C'est tout à fait différent.
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Pour
que la République devienne une véritable démocratie,
j'ai envisagé la mise en place dans toutes les mairies des
Comités de Citoyens où chacun pourra et devra
s'exprimer librement et donner ses avis et ses opinions sur les
décisions du Gouvernement. Même s'ils seront
consultatifs, ces Comités ne resteront pas sans effets.
Dans le même ordre d'idée, cette structure peut être
envisagée au sein des entreprises. Il ne s'agit pas de
cette représentativité du personnel, une de ces
hypocrisies d'une caste de chefs d'entreprises issus d'une
féodalité anachronique, qui n'est rien d'autre
qu'une vitrine, mais une implication des employés dans la
gestion des entreprises où ils consacrent une partie de
leur existence. Dans notre pays, finalement, les citoyens sont
priés de se taire, politiquement, socialement, totalement.
Donner la parole à ceux qui sont directement concernés,
les écouter et les considérer comme des personnes
responsables est une forme de motivation simple et qui ne coûte
rien.
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Les
quelques propositions qui figurent dans les deux colonnes
ci-dessus vont me faire passer pour un dangereux gauchiste, un
populiste, un arriviste, un idéaliste ou un rêveur.
Et si ce n'était pas tout simplement une question de
logique, d'humanité, de civilité pour ne pas dire de
civilisation. Les choses peuvent changer sans que l'ordre du monde
soit totalement bouleversé et les valeurs renversées.
Quelques aménagements justifiés et simples, humains
et sincères, peuvent éviter des révolutions
où les pires exactions peuvent être commises. Si ceux
qui croient détenir le pouvoir et l'économie du pays
s'obstinent à considérer que tous ceux qui ne sont
pas de leur « monde » sont des ennemis qui
n'ont qu'une idée en tête les spolier de leurs
illusions, ils finiront par obtenir gain de cause: ils perdront
tout (souvenez-vous de 1789). Une société dont
l'assise sociale est la haine et la crainte de l'autre est vouée
à un effondrement irrémédiable. Pour éviter
la catastrophe, il suffit parfois de modifier sa course et de
garder le cap sous un angle différent. Pour cela, il faut
le vouloir.
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Dans
les messages que j'ai publié sur mon site, il avait été
question, dans les premières actions du futur Président
de la République (quel qu'il soit, moi ou un autre...)
d'une enquête nationale: le but était de connaître
l'état réel du pays, mais avec le regard des
français. Les Comités de Citoyens, une fois créés,
pourront se charger de cette tâche. En effet, qui connaît
mieux la France que les français eux-mêmes. Tous les
français seront amenés à s'exprimer: les
employés comme les patrons (chefs d'entreprises, cadres et
managers), les chômeurs, les pauvres et les défavorisés
aussi bien que les artisans les fonctionnaires et les étrangers:
en résumé, tout le monde. Le principe, mis en place
et appliqué à la République, pourrait être
reproduit au sein des entreprises, qu'elles soient publiques ou
privées pour servir de base à une organisation plus
humaine et plus motivante (pour tous). Ces états généraux
ne pourront voir le jour que si les français le souhaitent.
Il leur suffit, pour cela, de voter en 2012 pour le candidat qu'il
faut. C'est vous qui votez, c'est vous qui déciderez.
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Les élections présidentielles auront lieu en 2012. C'est à la fois loin et proche. Les remaniement du mois de novembre n'est rien d'autre que le signal de départ d'une campagne qui, comme les élections précédentes, sera riche en promesses et autres vœux pieux. Le Gouvernement va tenter de vous endormir, de vous amadouer, il dira de jolies phrases, prétendra vous écouter, entendre vos revendications et vous comprendre. Vous avez vu en 2010 comment il vous avait compris et écouté. Ce ne sont que des hypocrites. Les voix de l'opposition ne seront pas moins charmeuses. Pour le moment, c'est encore la cacophonie: tous les socialistes sont candidats pour les primaires si bien qu'avec un peu de chance, chacun votant pour soi, tous seront élus. Ils ne s'écoutent déjà pas entre eux, alors les français... Les autres partis ne dérogeront pas à la règle avec des projets politiques différents. Le seul candidat qui parviendra à se démarquer des autres, sera celui qui ira à la rencontre des français pour entendre directement ce qu'ils ont à dire. Pour le moment, je suis le seul. Je n'ai pas de programme politique ni solution miracle à proposer aux électeurs: je leur soumet seulement les bases d'une organisation de la République qui leur donnera la parole, parole dont le Président de la République, si c'est moi, sera le garant. |
Au
risque de me répéter, je vous rappelle que la
population de notre pays peut être partagée en deux
catégories: d'un côté, ceux qui pensent que
rien ne pourra jamais changer, qu'il est vain de penser pouvoir
infléchir le cour de l'histoire et que l'avenir dictatorial
qui nous est proposé est inéluctable; de l'autre,
ceux qui estiment que rien n'est jamais définitif et que
tout peut être modifié à condition de le
vouloir. Je fais partie de cette catégorie: je suis
convaincu que nous avons les moyens d'imposer à ceux qui
gouvernent le pays une vision différente de celle qu'ils
veulent nous faire admettre comme étant unique.
Vous
avez donc le choix, chers amis électeurs. Je vous le dis,
vous avez toujours le choix même si une propagande
continuelle vous incite à croire le contraire. Il existe
bel et bien « un chemin entre l'erreur de gauche et
l'erreur de droite », pour reprendre une phrase de
François Bayrou: ce chemin c'est la voix du Peuple,
l'expression de la souveraineté de la Nation. Le Peuple
peut tout alors donnons-lui la parole.
La
parole au Peuple, ce n'est pas une fantaisie populiste, un
fantasme irréalisable, cela peut devenir une réalité.
Pour cela, il faut voter! Si les puissants ne vous don-nent pas
la parole, vous devez la prendre! Et quand vous l'aurez prise, je
serai le Président qui saura vous entendre.
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Le
prochain quinquennat devra mettre un terme aux excès commis
par l'actuel Président. La France a pris des allures de
dictature qui n'est pas sans rappeler les débuts du second
empire. Souvenez-vous qu'après son mandat de président,
le prince Louis-Napoléon Bonaparte piétina la
république par le coup d'état du 2 décembre.
Nicolas Sarkozy l'a piétinée depuis longtemps déjà,
et ça suffit!
Vous
pouvez abréger les souffrances institutionnelles de la
République (Votre République: elle vous appartient!)
en choisissant un candidat différent, avec un projet
original, un projet où vous aurez votre place. J'ai
confiance en vous, confiance en l'avenir. Faites donc comme moi!
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Vous
pouvez trouver des compléments d'information sur:
http://royauterepublicaine.blogspot.com
Vous pouvez aussi m'envoyer vos
messages, suggestions et questions à :
mouvement.rrf@gmail.com
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