lundi 13 juin 2011

L'annonce officielle.



ELECTION PRÉSIDENTIELLE : Un Cauchois candidat.
Je reproduis ici l'article paru dans le « Courrier Cauchois » du Vendredi 11 février 2011.
Le pays de Caux a un candidat à la présidence de la République ou, plus exactement, un candidat à la candidature. Pascal Dequéant, un technicien réseaux à La Poste, nous a fait savoir officiellement qu'il postulait à la magistrature suprême.
Pascal Dequéant a 47 ans; il est né à Arras, chef-lieu du Pas-de-Calais, comme Robespierre et Vidocq. Pourtant, il ne se présente pas comme un coupeur de têtes, ni comme un brigand. Cet habitant de Saint-Wandrille-Rançon, fils d'instituteurs, propose sa candidature à la présidentielle. Il voit l'élection comme un débat sur le capitalisme, mais dit-il : « Bon nombre de Français s'en fichent; ce qu'ils veulent, c'est quelque chose dans leur assiette et du boulot ».
Sur la fonction présidentielle, il tient d'abord à émettre un principe : « Le président n'a pas à être d'un parti. Il doit être le médiateur entre le gouvernement et les Français. S'il devait se positionner sur l'échiquier politique, il se verrait plutôt du côté de François Bayrou, même, précise-t-il, s'il a une façon de se ridiculiser parfois assez pénible. En revanche, il est d'accord avec lui quand il dit qu'il faut restaurer la démocratie. « Je suis contre le clivage gauche-droite. La lutte des classes est une idée absurde et néfaste. Nous sommes tous sur le même bateau. Le capitalisme, autant faire avec, avec un peu plus de justice. Je suis contre la répartition des richesses, mais pour une juste répartition du produit de la richesse ».
Sur le plan des institutions, Pascal Dequéant ne prône pas la révolution : il faut seulement les aménager. Sa grande idée, c'est celle d'une royauté républicaine. Non pas qu'il soit monarchiste : « La véritable royauté repose sur la souveraineté de la Nation. C'est une démocratie, le gouvernement du peuple qui s'implique dans la vie de la République ». Il préfère le terme d'implication plutôt que celui de démocratie participative défendu par une ancienne candidate. « Il suffit d'aller sur Internet, dit-il, pour voir que beaucoup de Français ont à dire des choses intéressantes et passionnantes ».
Pascal Dequéant est venu à la politique par l'histoire et le droit constitutionnel. « J'ai rédigé ma première constitution à l'âge de 14 ans », précise-t-il. Il s'est intéressé aux changements de régimes. Son programme fait appel à la bonne volonté et à l'intelligence. « Prendre les Français pour des êtres humains, je pense que ce n'est pas idéaliste » avance-t-il. Il est en train de mettre au point depuis juillet 2010 un aménagement de la Constitution qui repose sur trois points importants: recentrer le rôle du président de la République, créer des Comités de Citoyens avec un partenariat électeurs-élus, présidés par un élu et redonner tout son poids au bulletin blanc, qui pourrait faire annuler une élection s'il l'emportait dans un scrutin, ce qui pourrait permettre de lutter contre l'abstentionnisme.
Sur le rôle du président, il estime qu'il est nécessaire de le ramener à sa place de garant des institutions. « Je ne me présente pas pour exercer le pouvoir, mais pour le rendre à la Nation », ajoute-t-il. Et s'il est élu, rêvons un peu, Pascal Dequéant demande aux Français de dire tout ce qu'ils pensent de ce qu'on peut améliorer. C'est sa théorie de l'implication plutôt que de la participation.
Il mise pour cela beaucoup sur l'Internet. « Je pourrais être le premier président qui soit sorti d'Internet. Je m'en sers pour diffuser mes idées ». a ouvert plusieurs sites: un site général, un site d'informations, un site pour l'aménagement de la Constitution.
Sur l'Europe, il est favorable à une constitution fédérale qui tienne la route, comparable à la constitution des USA. « Je suis pour une fédération avec un gouvernement européen qui puisse parler et donner un avis européen. Il faut sortir du conflit de la sardine portugaise
et du plombier polonais ». Enfin, il pense que dans cette Europe, on peut très bien intégrer la Turquie qui fait des efforts depuis un siècle et demi.
Article de Christophe Dupuis.

Vous pouvez toujours m'écrire à mouvement.rrf@gmail.com


mardi 1 février 2011

Proposition officielle de candidature.


Les Chroniques de la « Royauté Républicaine Française »
Bulletin d'information de Pascal Dequéant, campagne des présidentielles de 2012
Numéro très spécial : annonce officielle de ma candidature
Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République.
Monsieur le Président,
Lors de votre campagne électorale pour les présidentielles de 2007, vous avez fait une promesse que vous avez tenu une fois élu : former un gouvernement avec des hommes et des femmes de bonne volonté issus des partis de droite et de gauche. Même si l'intention n'était pas de créer une union nationale vers un objectif commun, l'idée généreuse d'un gouvernement d'ouverture séduisit nombre de vos électeurs sans nécessairement soulever l'enthousiasme des partis de gauche ni l'adhésion de ceux de droite. Vous auriez pu réaliser de grandes choses, vous avez raté le rendez-vous. Si pour une partie de l'opinion publique l'échec de votre gouvernement d'ouverture est cuisant, le remaniement du mois de novembre 2010 disperse définitivement les illusions qui restaient encore à de rares Français, puisque vous leur proposez une équipe resserrée pour un gouvernement qu'on peut désormais qualifier « de fermeture ». Pour les commerces, il serait question d'une « liquidation totale avant fermeture définitive »; pour vous ce sera sans doute « Expédions (dans tous les sens du terme) les affaires courantes et partons avant la ruine définitive du pays! ». Vu le peu de cas que vous faites du public et de son opinion, le jugement de l'Histoire sera à ranger dans le même tiroir.
Les électeurs vous avaient confié la République pour un mandat de cinq ans. Vous avez confondu le concept de mandat avec celui du blanc-seing. Les Français ne sont pas des sots : ils savent qu'un mandat est un pouvoir qu'une personne donne à une autre pour agir en son nom (ou, si vous préférez, une fonction ou obligation déléguée par le Peuple ou une classe de Citoyens) alors qu'un blanc-seing est un papier en blanc au bas duquel on met sa signature et que l'on confie à quelqu'un pour qu'il le remplisse à sa volonté. Il suffit de lire les discours que vous avez prononcés à l'occasion des vœux pour cette nouvelle année pour constater que votre volonté est supérieure à celle de la Nation ainsi qu'aux intérêts de la République.
La République avait fait tant d'efforts pour se démarquer de l'Ancien Régime et faire admettre à tous qu'elle était plus juste, plus humaine et plus sociale, que le message avait fini par s'imposer. Si la République est devenue une réalité inéluctable et sans alternative possible (il ne saurait en être autrement, le législateur l'a inscrit au marteau et au burin dans la Constitution pour bien montrer sa détermination), le côté humain, juste et social reste à bâtir, ce qui n'est pas facile quand on n'en a pas la volonté. Avec vous, la République a pris la forme d'une monarchie républicaine, une vitrine démocratique (plus communément désignée par les termes de « démotature » et « dictocratie ») de forme autoritaire, absolue, répressive. En un seul quinquennat, vous serez parvenu à ramener la France à un moment qui a de multiples points communs avec les derniers jours de cet Ancien Régime pourtant abhorré. Jugez-en vous-même :
  • En 1788, un personnage qui traversera toute la période révolutionnaire, l'abbé Sieyès, publia un « Essai sur les privilèges » où il décrivait la société de son temps. En 2011, le titre serait plus accrocheur, modernité oblige, et des ouvrages tels que « Le bouclier fiscal pour les nuls » ou « Le livre noir de la réforme des retraites » (avec son concurrent « L'anti-livre noir de la réforme des retraites », qui dirait l'exact contraire) ou encore « Tout sur le parachute doré » texte lu par Fabrice Lucchini, s'entasseraient à l'entrée des supermarchés.
  • Tout le monde se souvient de la lettre de cachet. Elle demeure le symbole de l’arbitraire de l’Ancien Régime et l’incarnation de l’oppression exercée par une puissance royale aveugle qui faisait enfermer dans ses bastilles des opposants, des gêneurs ou plus simplement des gens qui lui déplaisaient. Aujourd'hui, les « Lois d'Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure » ou la « Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet » cachent, sous des termes ronflants, des armes redoutables.
  • Sous l'Ancien Régime, la société était répartie en trois ordres : la noblesse, le clergé et le tiers état. De nos jours, le clivage « France d'en haut »  et « France d'en bas » est désormais considéré comme une évidence.
  • Les rois de France, pour vaincre l'opposition ou la résistance des Parlements et imposer une loi, avaient recours à ce qu'on appelait un « lit de justice ». Sous la Cinquième République, il y a d'abord eu le fameux article 49 alinéa 3 (l'engagement de la responsabilité du gouvernement), puis, depuis 2008, la procédure accélérée.
  • En 1789, le même abbé Sieyès publia un ouvrage dont le titre est resté célèbre, « Qu'est-ce que le tiers état? » qui commençait ainsi :
    « Nous avons trois questions à nous faire : Qu'est-ce que le tiers état? Tout. Qu'a-t-il été jusqu'à présent dans l'ordre politique? Rien. Que demande-t-il? A être quelque chose ».
Pour 2012, avec un coup de plumeau marketing, cela donnera :
« Les candidats à l'élection présidentielle devront s'interroger sur ces trois points : Qu'est-ce que la France d'en bas? Tout. Qu'a-t-elle été jusqu'à présent dans l'ordre politique? Rien. Que revendique-t-elle? A être considérée, écoutée, bref, à exister ».
En deux cents ans, la République n'aurait donc fait qu'un tour complet (ce qu'on appelle justement une révolution) pour revenir à son point de départ? Cette république, Monsieur le Président, les Français n'en veulent plus :
  • Il n'y a pas une « France d'en haut » peuplée de banquiers, de financiers et d'entrepreneurs parmi lesquels grouillent des sommités érudites de la politique, des artistes engagés et des riches industriels; ni une « France d'en bas » où vocifèrent les ouvriers, employés, chômeurs, syndicalistes, fonctionnaires, tous grévistes, fainéants et dangereux gauchistes. Il y a la France, tout court.
  • Il n'y a pas une France de droite avec ses cadres serviles, ses énarques interchangeables, ses présidents de ceci ou directeurs de cela, adeptes d'un libéralisme qui est une façon inavouée de rétablir l'esclavage, et son M.E.D.E.F. qui ne conçoit la liberté que pour son profit personnel uniquement. Il n'y a pas une France de gauche qui ne pense qu'à dilapider les ultimes richesses du pays pour engraisser les cas sociaux, le rebut de la société et la lie anarchiste et révolutionnaire. Il y a la France tout court.
  • Il n'y a pas une France où les immigrés viennent « manger le pain des Français », empocher toutes les allocations possibles et brûler toutes les voitures des banlieues. S'il y a eu des immigrés en France, c'est parce que la France avait besoin de main d’œuvre pour reconstruire le pays après la guerre et que cette main d’œuvre, la France est allée la chercher en Algérie (alors Départements Français) et en Afrique. Ces populations avaient déjà servi sous les drapeaux comme « chair à canon ». Ces hommes et ces femmes ont choisi de rester, ils sont aussi Français que n'importe quel autre Français et méritent le respect. La France est un assemblage de particularités et de diversités culturelles et religieuses, il faut les connaître plutôt que les combattre.
  • Il n'y a pas la France de l'élite, des décideurs, managers et gestionnaires sortis de grandes écoles qui savent tout sur tout, ni la France de ceux qui doivent subir sans rien dire parce qu'on ne veut leur reconnaître aucune compétence. Il y a la France, tout court.
  • Par contre, il y a la France des riches, des hauts salaires, des primes, des niches fiscales, des cumulards de mandats électoraux, des gros actionnaires et boursicoteurs et, à côté, la France des pauvres, des S.D.F., des licenciés économiques pour cause de délocalisation, du quart monde qui vivote du R.S.A., du Secours Populaire, des « Restos du Cœur ».
La France est un tout avec la multiplicité de ses opinions, ses particularités régionales et culturelles, auxquelles s'ajoute l'héritage riche et varié des Français issus de l'immigration. Vous prétendez vouloir incarner la République de l'intégration. Pour vous, s'intégrer c'est se couler dans un moule unique et étriqué. Moi, ces populations, je préfère les inclure dans la République plutôt que les intégrer : elles peuvent vivre la France tout en gardant leurs spécificités et apporter à la République tout le progrès nécessaire à la société de demain.
Vous avez dit : « La France on l'aime ou on la quitte! ». A cela, je réponds : « La France, parce qu'on l'aime, on veut qu'elle change! ». Un Français qui aime vraiment son pays ne se résoudra jamais à l'abandonner. L'idée que vous avez de la République est révolue : c'est pourquoi je pense que vous êtes le dernier Président de cette République.
Pendant votre mandat, vous êtes allé contre le cours de l'Histoire. Vous avez mené la République voulue par le Général de Gaulle sur des rives où les cliquetis des chaînes de l'Empire, pourtant révolu, côtoient le bruit des bottes de la dictature. Sous couvert d'une « Loi de modernisation des institutions », en 2008, vous avez préparé le terrain pour l'établissement d'un régime présidentiel avec un exécutif fort et hors de propos. Vous avez voulu montrer aux Français que vous étiez partout, en cumulant les fonctions au mépris de la Constitution dont vous ne respectez même pas les règles de base : ils ne vous ont vu efficace nulle part. Vous n'avez réglé aucun problème : vous les avez déplacés, reportés, voire aggravés. Vous avez fait de grands discours et prononcé des serments solennels : tout le monde se souvient de votre « C'est gravé dans le marbre! » qui n'a mené à rien, ou de « Si je vous dis qu'E.D.F. ne sera pas privatisée, elle ne sera pas privatisée! » dont les Français connaissent les conséquences. Vous avez piétiné la République et trahi le Peuple de France qui vous avait élu.
Pire encore, le mercredi 12 janvier 2011, lors des vœux que vous avez adressés aux Parlementaires, aux Représentants du Parlement Européen et au Conseil de Paris, vous avez déclaré ceci : « Y a-t-il des passages en force? Quelle est la réalité, au-delà du commentaire? Depuis trois ans et demi nous n'avons jamais fait usage du 49.3. Jamais. C'est nouveau ! ». Ce qui est nouveau, c'est la constance de votre mauvaise foi devant « l'universalité des Citoyens Français », pour citer la Constitution de l'An I (1792).
La Constitution de 1958 stipule que « la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale », mais ce ne sont que des mots. Actuellement, la France n’est rien de tout cela car :
  • Vous possédez, Monsieur le Président, plus de pouvoirs que n’en avait le roi Louis XIV, avec, en plus, une garantie de cinq ans,
  • Si le territoire est indivisible, la population est divisée. La « fracture sociale » est toujours d’actualité lorsque le Gouvernement oppose les employés du secteur privé et ceux du service public, les patrons et les ouvriers, les riches et les pauvres, les travailleurs et les chômeurs,
  • Une République, qui déclare jours fériés toutes les fêtes catholiques et qui stigmatise continuellement l’Islam, deuxième religion professée dans le pays, par des interdictions tapageuses, maladroites et déplacées, s’applique à perpétuer le mythe de « la France fille aînée de l’Église (catholique, apostolique et romaine) ». Votre visite officielle au Vatican le ferait penser. La laïcité, ce n’est pas ignorer les religions, ni en privilégier une plutôt qu'une autre : c’est admettre qu’elles existent, toutes,
  • Pour ce qui est de la démocratie, les politiciens, et vous-même, pensez qu’elle ne va pas au-delà du bulletin de vote dans l’urne et que le mandat, une fois acquis, permet tout, sans justification. Après cela, les Français peuvent défiler dans les rues, faire grève ou se déplacer en grand nombre pour signer une votation citoyenne, votre Gouvernement chipote sur les chiffres, prétexte des vices de forme, quand il n’y prête tout simplement pas attention. Quand les Représentants de la Nation pensent que leurs électeurs ne sont dotés de discernement que les dimanches d'élection entre 8h00 et 19h00, la confiance peut être remise au magasin des accessoires.
  • La République sociale est une chimère : la république ne produit plus que du chômage et de la pauvreté. Alors que des Français se retrouvent sans travail ou sans ressources, et que le préambule de la Constitution de 1946, toujours en vigueur, prévoit que « Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi », vous affirmez que « le mal Français c'est l'illusion que l'on pourrait diminuer le chômage en partageant le travail ». Vous laissez donc entendre que le chômage est normal, inéluctable et qu'il faudra faire avec. Par contre, vous usez de votre pouvoir pour augmenter votre propre indemnité et vous offrir un nouvel avion présidentiel aux frais du contribuable.
La République indivisible, laïque, démocratique et sociale, c’est bien d’en parler, c’est beau de l’écrire : à présent il faut la mettre en application. Les Français sont prêts : ils attendent depuis 1789 ! Or, ils savent désormais qu'ils ne doivent plus compter sur vous.
Pour affronter la concurrence au sein même de l’Europe et les effets néfastes de la mondialisation, il est indispensable que l’ensemble des Français, toutes les forces vives de la Nation, quelles que soient leurs origines, leurs opinions politiques et leurs religions, œuvrent dans un effort commun et concerté. Il est absolument indispensable de restaurer la confiance entre les électeurs et leurs élus. Les grandes réformes ne pourront se faire par les uns sans le concours des autres contrairement à aujourd'hui où elles se font ouvertement contre les Français. La moindre des choses, lorsque les législateurs décident du sort et du devenir des Citoyens, c’est de les consulter : ce n’est pas uniquement par esprit démocratique, c’est à la fois une question de logique, de politesse et de respect à l’égard les électeurs qui les ont placés là où ils sont et qui les rémunèrent.
Monsieur le Président, vous avez prouvé que la France était devenue une « monarchie républicaine », votre successeur aura pour devoir de rectifier cette erreur. La France doit se doter des structures qui permettront à tous les Citoyens de pouvoir s’exprimer, émettre des avis, des opinions et des réserves, ainsi que participer activement et utilement à la vie de la République. Pour établir les bases de cette France modernisée, il suffit déjà de respecter à la lettre les articles de la Constitution actuelle, par exemple le « Gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple », et de prendre en considération les quelques points suivants :
  • Le Président de la République doit être indépendant des partis politiques. Il est un arbitre, un médiateur. Son rôle n'est pas de gouverner, c'est au Gouvernement que revient cette tâche,
  • Le Président de la République doit être à l’écoute des Français. Il doit les rencontrer et les consulter directement sur les problèmes de société, les réformes que le pays doit entreprendre et les moyens de les réaliser. Je pense que les Français ont l’intelligence nécessaire et l’expérience irremplaçable du terrain pour aider le Gouvernement à résoudre les grands dossiers. Ce n’est pas autrement qu’en considérant les électeurs comme des personnes sensées et responsables que la confiance pourra à nouveau s’établir entre eux et leurs représentants. Aucun projet ne pourra être édifié durablement en laissant quiconque de côté sous des prétextes désuets, hypocrites et hors de propos,
  • C'est pour cette raison qu'il est indispensable de créer des Comités de Citoyens permanents qui se réuniront dans les mairies, mairies annexes et mairies d'arrondissement. Les Citoyens prendront connaissance des travaux des assemblées et pourront amener leurs remarques et observations. Il s'agit d'établir un partenariat, une caution populaire, sans entamer les prérogatives des élus,
  • Le Gouvernement sera représentatif des élections législatives. Il ne s’agira pas simplement d’une ouverture mais d’une « union nationale ». Les Français, qu’ils soient de gauche ou de droite, ouvriers ou managers doivent pouvoir se retrouver et se reconnaître au travers de cette représentation nationale,
  • Le principe de la votation citoyenne et le recours aux pétitions seront étendues et encouragées. Les motions qu'elles contiennent seront systématiquement examinées. Le précédent concernant la privatisation de La Poste ne devra plus jamais se reproduire. Ceux qui ont écarté ce mode de scrutin, plus parce qu’il les gênait que par des vices de procédure possibles, devraient avoir honte d’avoir ainsi ouvertement méprisé l’opinion de près de deux millions de signataires. Je préfère voir les Français signer deux fois une pétition plutôt que de ne pas aller voter. La démocratie, il ne suffit pas de l’inscrire dans la Constitution pour qu’elle soit effective, il faut également les moyens concrets de la faire vivre,
  • Dans le strict respect des règles élémentaires de la démocratie, tout électeur doit pouvoir apporter son soutien à tout candidat mais aussi pouvoir exprimer un refus catégorique. Le vote blanc serait comptabilisé parmi les suffrages exprimés et, selon son importance, il pourrait soit déclarer inéligibles les candidats qui se sont proposés pour ce mandat (un tour supplémentaire serait alors organisé avec des candidats différents), soit annuler l'élection purement et simplement. Les partis politiques ne tarderaient pas à réagir et retourner sur le terrain pour rencontrer leurs électeurs.
Monsieur François Bayrou a dit récemment : « Il doit y avoir un chemin entre l'erreur de droite et l'erreur de gauche ». Ce chemin existe, il porte le nom de « Démocratie avec implication des Citoyens ». Il est trop tard pour endormir les Français avec des démocraties participatives trop timides et purement consultatives, et des jurys citoyens qu'on convoquerait de temps en temps pour calmer les esprits. Vous ne les endormirez pas non plus avec votre dernière invention calculée : ouvrir la justice correctionnelle à des jurés populaires. Les Français ne sont pas dupes : ils n'appliqueront pas les directives sournoises de votre propagande sécuritaire continuelle. Le temps des discours est passé. Il faut agir, vite, et avec intelligence.
Votre successeur devra considérer les Citoyens non comme des parts de marché, mais comme des êtres humains dont la qualité principale est l'expérience. Il devra être convaincu que cette expérience est irremplaçable et qu'elle vaut autant que l'instruction et la connaissance. Il devra croire que le Peuple de France peut être uni s'il sait lui faire confiance. Pour cela, il faut un candidat qui propose de mettre en place toutes les structures nécessaires pour que tous les Citoyens puissent directement participer à la vie de la République.
Je propose donc à la Nation, comme candidat à votre succession, une nouvelle organisation de la société plutôt qu'un programme politique. Cet aménagement de la Démocratie, en puisant dans la richesse incomparable de la Nation, permettra de mener la France, au sein d’une Europe des Peuples, vers un avenir prometteur, édifié en commun et soutenu par tous.
Au nom de la « Royauté Républicaine Française »,
Pascal Dequéant.
Vous pouvez trouver des compléments d'information sur: http://royauterepublicaine.blogspot.com
 

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mercredi 5 janvier 2011

Chroniques numéro 8, janvier 2011.

Les Chroniques de la « Royauté Républicaine Française »
Bulletin d'information de Pascal Dequéant, campagne des présidentielles de 2012
Numéro 8 – Janvier 2011.
« Mon devoir est de privilégier en toutes circonstances l'intérêt général. Jusqu'à la dernière minute de mon mandat je n'aurai d'autre règle que celle-là. Nous allons donc continuer à réformer parce que c'est la seule façon de préserver notre modèle et notre identité, c'est la seule façon de protéger la France et les Français. Les protéger de la dépendance car chacun a le droit à sa dignité face aux souffrances du grand âge. Les protéger des délocalisations en harmonisant notre fiscalité avec nos voisins Allemands. Les protéger de la violence chaque jour plus brutale de la part de délinquants multi-réitérant en ouvrant nos tribunaux correctionnels aux jurés populaires. Ainsi c'est le peuple qui pourra donner son avis sur la sévérité de la réponse à apporter à des comportements qui provoquent l'exaspération du pays ». (extrait des vœux pour l'année 2011 de Nicolas Sarkozy).
En lieu et place de la citation historique ou littéraire, d'un article de la Constitution, j'ai placé un extrait des vœux présidentiels de cette année en tête de ce numéro. La raison pour laquelle j'ai choisi celui-ci plutôt qu'un autre est simple, elle tient dans cette phrase : « C'est le peuple qui pourra donner son avis ! ». Sorti de son contexte, cette expression laisse entrevoir, enfin, une démocratisation des institutions, une ouverture au peuple, bref une sorte de société participative. Or, il n'en est rien. Il sera donné la parole au peuple (et rien n'est encore fait ! Le sera-ce un jour ?) dans des circonstances bien particulières et dans des buts bien précis. Monsieur Sarkozy, après avoir allumé quelques foyers (la peur des étrangers, des musulmans, des Roms), avoir semé les graines de la zizanie (la sécurité, l'identité nationale, la burqa) et établi les bases solides d'une société injuste et inique (bouclier fiscal, hausse de la TVA, aides aux banques), va se décharger de ses basses besognes sur le peuple qu'il aura patiemment éduqué à ses vues. C'est là qu'il va falloir être méfiant et ne pas tomber dans le piège, un piège monstrueux.
Privilégions l'intérêt général !
La République, qui avait un temps pris la forme de la dictature, serait-elle de nouveau sur le chemin, escarpé, de la vraie démocratie ? Le message de fin d'année de Nicolas Sarkozy le laisserait presque penser. Certes, le texte est un joyeux mélange de « vie en rose » avec des touches de « brosse à reluire », où viennent défiler quelques vertus républicaines au milieu de quelques clichés et autres promesses dont tout le monde sait ce qu'il faut en penser. De temps à autre, quand même, une menace voilée, une fermeté calculée et un ton ironique frisant le défi viennent ponctuer la prose. C'est ainsi que nous apprenons que le Président de la République a « pour devoir de privilégier en toutes circonstances l'intérêt général ! » le tout étant de savoir à partir de quand, car la date n'a été précisée nulle part ! Et pourquoi faut-il privilégier l'intérêt général seulement maintenant ? Serait-ce un aveu ? Il faudra bien avouer que l'année 2010 aura vu déferler dans les rues des centaines de milliers de manifestants que le Gouvernement, pas plus que le Président, n'ont pris la peine d'écouter.
Privilégier, préserver, protéger...
Nicolas Sarkozy (qu'un magazine allemand avait surnommé « der neue Napoléon ») souhaite, par défi ou par calcul, préserver et protéger la France et les Français de toutes sortes de malédictions (comme les délocalisations ou la violence) grâce à une toute nouvelle invention : les jurés populaires. Ainsi, le Président est au courant, il existe bel et bien, en bas, une France qui vit et qui souffre, une France qui n'est ni bancaire, ni financière, même si elle donne tout son blé pour les moissons fiscales décrétées tantôt par l'Europe, tantôt par le Gouvernement, selon l'humeur du temps. Il y a une France de râleurs, de grévistes, de syndicalistes et de manifestants sur qui la justice va pouvoir se défaire des sanctions dont elle pourrait avoir honte (imaginons l'expulsion des Roms décidée par un jury populaire : quelle fantastique excuse cela aurait pu être). Une aubaine pour le Gouvernement, qui sait ce qui exaspère les Français et qui, plutôt que de calmer le jeu, préfère exciter les foules grâce à cet épouvantail sécuritaire imbécile dont on nous vante les soi-disant mérites et les fausses vertus.
Juger les comportements qui exaspèrent le pays...
A l'heure où plusieurs partis, formations politiques et associations militent activement pour le retour de la démocratie, sous des formes plus ou moins élaborées, et que les journalistes ont arbitrairement appelées « participatives », le Président Sarkozy semble avoir découvert le concept, mais dans un but tout à fait différent. Les jurés populaires n'ont rien à voir avec ce que j'ai désigné par « Comités de Citoyens », ni avec les expérimentations qui ont lieu dans plusieurs pays depuis une quarantaine d'années : ces jurés serviront de bourreaux à la justice correctionnelle.
Que sont les Tribunaux Correctionnels ?
Le Tribunal Correctionnel est un tribunal qui statue en matière pénale de manière collégiale sur les infractions qualifiées de délits. Les infractions moins graves (appelées contraventions) sont jugées par le Tribunal de Police. Les infractions plus graves (appelées crimes) sont jugées par la Cour d'Assises.
Le Tribunal Correctionnel n'est pas compétent pour juger les délits commis par les mineurs, les délits commis par le Président de la République ou les membres du Gouvernement pendant l'exercice de leurs fonctions (ce sont alors, respectivement, la Haute Cour et la Cour de Justice de la République qui sont compétentes).
Un Tribunal Correctionnel est composé de :
* trois juges professionnels : un Président du Tribunal et deux assesseurs,
* le Ministère Public représenté par le Procureur de la République ou l'un de ses substituts,
* le Greffier en Chef ou un Greffier du Tribunal de Grande Instance.
Les débats sont normalement publics. Si la publicité est dangereuse pour l'ordre, la sérénité des débats, la dignité de la personne ou les intérêts d'un tiers, la partie civile ou le Procureur de la République ont la possibilité de demander au Tribunal que l'affaire soit débattue à huis-clos. Cette décision est rendue publiquement.
Le Président peut interdire la salle aux mineurs ou à certains d’entre eux. Il peut faire expulser toute personne qui trouble les débats, y compris le prévenu.
Ces comportements qui exaspèrent le pays.
Il ne faudra pas faire preuve de dons particuliers pour déterminer quels sont ces comportements qui, soi-disant, exaspèrent le pays. Tous les grévistes avaient pour manie d'empêcher l'honnête citoyen de se rendre à son travail au risque de le lui faire perdre (c'est de cette façon que le journal de 20 heures s'est toujours efforcé de le présenter). Ces terroristes, comme par hasard, mettaient en péril l'industrie et l'économie du pays dans des proportions qui relevaient du fantasme et de la science fiction. Ils étaient donc les fautifs tout désignés. Or, ces derniers temps, ces subterfuges n'ont pas fonctionné comme escompté. Il a donc fallu explorer d'autres pistes et dénicher d'autres boucs émissaires.
Hélas, lorsqu'un gouvernement décide de manipuler les foules, il parvient facilement à ses fins : il suffit de répéter inlassablement les mêmes choses, de préférence erronées, et de trouver, voire inventer de toute pièce, des exemples concrets. Et, à l'aide de subterfuges grossiers dont certains médias à la solde du pouvoir sont friands, on peut implanter l'idée, saugrenue et idiote, d'une menace terroriste - forcément islamiste - sur le passant qui devra avoir peur. Les amalgames, les contresens et les idées reçues pourront ainsi brouiller les pistes de façon inextricable. Finalement, avec ce concept de laïcité dont personne n'est capable de dire avec exactitude ce qu'il signifie, mais qui peut être une arme supplémentaire pour semer la pagaille dans les esprits, le musulman de France devient un coupable idéal (De quoi ? Nul ne le sait !)
Ce sont toutes les minorités qui font toute la richesse d'une nation...
En France, la laïcité est ''catholique''. Lorsque le Président de la République se rend au Vatican en visite officielle et qu'il prend, de ce fait, possession de ses privilèges papaux, c'est sa façon à lui d'être ''laïc''. Certes, vous ne concevez pas la laïcité comme lui, mais vous avez tort (ou vous mélangez tout) ce qui revient au même ! Pour être ''laïc'', si j'ai bien compris, il faut se focaliser sur tout ce qui est musulman, tout ce qui touche à l'islam, de près ou de très loin, critiquer ce qu'on ignore et n'être d'accord sur rien de ce qui vient (ou non) du Coran. Surtout, faute impardonnable, ne vous posez jamais cette question : « Comment ces gens sont-ils arrivés chez nous ? ». Vous seriez contraint de répondre : « C'est nous qui les avons fait venir pour reconstruire notre pays détruit par la guerre ! Certains ont choisi de rester et nous leur devons plus que le respect : de la reconnaissance ». Mais ça, ce n'est pas politiquement correct... parce que c'est simplement vrai !
 Ce numéro est consultable en ligne à l'adresse suivante : http://pascaldequeant.blogspot.com
Vous pouvez trouver des compléments d'information sur : http://royauterepublicaine.blogspot.com
Vous pouvez aussi m'envoyer vos messages, suggestions et questions à : mouvement.rrf@gmail.com

jeudi 30 décembre 2010

Chroniques de la RRF, Hors Série 3. Fin 2010.

Les Chroniques de la « Royauté Républicaine Française »
Bulletin d'information de Pascal Dequéant, campagne des présidentielles de 2012
Numéro Hors série n°3 (Spécial fêtes de fin d'années)
Un sujet d'étonnement, une question de temps...
J'ai été plusieurs fois confronté à un type de réaction très étrange de la part des personnes qui avaient connaissance de mes sites d'information. Certaines venaient voir ce qui se cachait derrière les titres de ces blogs et ne s'arrêtaient qu'à des détails. Je n'en cite qu'un seul. Une remarque m'a été rapportée sur la couleur de la police de caractère choisie pour le texte diffusé, défaut qui ne faisait pas ressortir le texte par rapport au fond graphique du site. J'ai pris note de la remarque (il faut toujours avoir de la considération pour les avis extérieurs) et j'ai posé la question suivante : « La couleur des caractères c'est bien, mais le texte? Qu'en avez-vous pensé? » Réponse (Attention, ça vaut le détour!) : « Je n'ai pas eu le temps! » Voilà qui est très intéressant, je dois en convenir.
D'autres personnes m'ont répondu la même chose (mot pour mot) sans même aller voir ce que je pouvais bien avoir à dire. Que faut-il en conclure? Rien de bien extraordinaire, ma foi : les français n'ont pas le temps! Pas de temps pour s'informer. C'est bien fâcheux!
Je vais donc délivrer ce message très simple à toutes ces Martine et ces Richard de France et des départements et territoires d'Outre-Mer (ainsi qu'à tous les Maurice, les Robert, les Germaine, Simone et Monique qui forment ce que j'appelle le Peuple de France et que je compte réunir dans les Comités de Citoyens lorsque je serai élu). Vous n'avez pas le temps, ce n'est pas grave! Ceux que vous allez élire en 2012 (aux législatives qui suivront les présidentielles) auront le temps, eux. Oui, mesdames et messieurs, vos députés auront tout le temps et tout le loisir de s'occuper de votre cas, de gérer vos vies et de régler les modalités de vos existences exactement comme ils l'ont fait pour vos retraites cette année. Ils ne vous demanderont pas votre avis, se moqueront de vos défilés et de vos manifestations, ignoreront votre opposition et continueront à gérer la République avec l'argent qu'ils sauront vous extorquer avec des lois injustes. Si c'est ça que vous voulez, après tout, continuez à être débordés, je ne pourrai rien pour vous (mais j'essaierai quand même!). Si, par contre, vous souhaitez autre chose, vous saurez quoi faire en 2012. (Voter pour moi, bien sûr!)
Une année qui s'achève.
Parmi les événements qui auront marqué cette année, les grèves, défilés et démonstrations de protestation contre le projet de réforme des retraites sont assurément les plus significatifs: des centaines de milliers de citoyens se sont mobilisés pour dire non et il faut bien avouer que ça n'a servi... A rien! Ou plutôt si! Rectificatif: cette façon navrante d'utiliser la nouvelle procédure accélérée pour s'affranchir de toute discussion démontre bien que la République, celle dont ils nous avaient vanté les mérites pour mieux en imposer les principes, n'est pas une démocratie et qu'elle se fiche du Peuple Souverain.
Liberté, Egalité, Fraternité...
Les deux autres dossiers qui montrent bien que la France se dirige tout droit vers la dictature, la pire des dictatures, celle qui se pare des formes démocratiques, sont les lois Hadopi et Loppsi.
Ces deux lois vont régler le sort de ce qui vous reste de liberté, à supposer que vous en ayez encore (et ça, on vous le fait croire par tous les moyens!) La liberté d'expression, telle qu'elle est conçue par la Sarkocratie consiste simplement à vous réduire au silence... Et de là à l'esclavage, il n'y a pas loin! Pas si loin que ça! Réfléchissez: qui va devoir travailler deux ans de plus, et pour rien? Vous ou eux?
Concepts à suivre: « le Nouvel Ordre Mondial » et « la Gouvernance Mondiale »
Ceux qui ont l'habitude de naviguer sur internet connaissent sans doute ce syndrome connu sous le nom de « théorie du complot ». Ces rumeurs persistantes ne font que reprendre un mythe connu depuis la plus haute antiquité et visent aussi bien les francs-maçons que les membres du KKK en passant par des organisations sionistes fantaisistes. Il y a cependant une expérience qui peut être intéressante à tenter! Allez sur le site officiel de la Présidence de la République et, dans la rubrique des discours officiels, entrez l'une des deux expressions du titre de cet article dans le moteur de recherche, vous aurez des résultats surprenants. La surprise est d'autant plus grande que le nombre de fois où paraissent ces expressions ne peut être dû au hasard. Si vous fouillez un peu, vous remarquerez que gravitent autour de ces nouveautés des concepts comme la mondialisation. Loin de vouloir l'enrayer, ce que beaucoup de français voudraient, les puissants de ce monde lui souhaitent un nouveau visage. Ainsi, après avoir agité l'épouvantail du « plombier polonais » vos représentants, à l'aide des subterfuges constitutionnels qu'ils ont préalablement élaboré, vont vous l'aménager pour s'assurer la main-mise sur tout ce qui est essentiel: tout, même vous! Ne croyez pas que ce sera dans un but humanitaire, humaniste, humain: le profit, toujours le profit, qui se calcule sans vous!
Il a plu à la Sainte Démocratie de rappeler à elle la liberté d'expression...
Le dernier mois de l'année 2010 aura vu l'adoption de l'article 4 de la loi Loppsi 2 (loi d'orientation pour la programmation de la sécurité intérieure) qui permet à l'exécutif (le président en personne) d'exiger auprès des fournisseurs d'accès à Internet la fermeture de sites jugés non conformes (à un idéal qui n'est pas le vôtre, ni même républicain mais uniquement présidentiel) sans intervention de la justice. En résumé, si vous diffusez sur la toile des messages dont le contenu pourrait déplaire (selon des critères parfaitement subjectifs et non connus), Son Excellence Nicolas 1er, Président de la République Française, peut, plus fort que le roi Louis XIV (c'est à dire sans lettre de cachet), après un simple appel téléphonique, faire fermer le site sarkozycide. Invention, exagération, me direz-vous! Regardez autour de vous!
Eh bien, sitôt adopté (sans décret d'application) cet article 4 fait déjà effet. Le Parti Communiste a mis en ligne, à sa façon, les vœux de notre dictateur pseudo-démocratique en mélangeant les phrases de manière à leur donner un sens plus conforme à la réalité objective (inspirée par l'actualité de cette année). Comme par hasard, une heure après la mise en ligne de la vidéo truquée (mais plus vraie que nature) celle-ci a, comme par enchantement, disparu de la circulation. Les motifs évoqués pour expliquer ce concours de circonstance malencontreux a été de prétendre que certaines images utilisées par cette vidéo étaient la propriété de Canal+. La propriété, encore et toujours elle! « La propriété c'est le vol! » disait Proudhon.
Comment faut-il dire la vérité?
Comme il fallait s'y attendre, la vidéo truquée par le Front de Gauche, reprenant les voeux du Président Sarkozy, était à peine retirée du site d'origine que des sites alternatifs, attirés par le tumulte d'une possible censure, la diffusaient. C'est donc sur un de ces sites que j'ai pu la voir.
Première réaction: cela fait plaisir d'entendre le président annoncer des vérités (qui relèvent de l'évidence) au lieu des bavardages habituels.
Deuxième réaction: dire les choses telles qu'elles sont n'a rien de choquant, ce serait même une qualité que les français seraient prêt à reconnaître à tous les politiques s'ils jouaient le jeu de la transparence.
Malheureusement, les français ont été abusés par un menteur qui s'est un temps pris pour Napoléon (le Consul car l'Empereur cela faisait peut-être un peu trop voyant) avant de mettre en place, petit à petit, les structures nécessaires à ce que j'appelle un « National impérialisme » et qui ressemble à s'y méprendre à une dictature, personnalisation du pouvoir dont l'exercice est concentré dans les mains d'une seule personne. Il faudra quand même que je vous rappelle que, normalement, la Constitution précise: « Aucune section du peuple ou aucun individu ne peut s'attribuer l'exercice (du pouvoir) ».
Ceci fait de notre Président de la République un hors-la-loi et du Conseil Constitutionnel, un complice.
La Présidence, une propriété privée?
En dehors du fait qu'un malencontreux hasard et une procédure de vérification du contenu ont pu censurer une vidéo détournée des vœux de fin d'année du Président Sarkozy, il n'en reste pas moins que l'excuse officielle, le prétexte invoqué et la raison qui justifie ce retrait tournent autour de la propriété, de droits (ceux de Canal+), bref d'un mercantilisme de bas étage.
La fonction de Président de la République peut-elle être la propriété d'un groupe de presse ou d'une personne? La question, même si elle vous paraît saugrenue, doit tout de même être posée.
Cette idée de droit à l'image, si elle permet à des personnes de ne pas se retrouver à la une des journaux a fini par se transformer en droit, mais lié à la propriété, la rétribution, l'argent.
La fonction de Président de la République est une fonction publique liée à un mandat électoral. Elle ne saurait donc se monnayer de quelque façon que ce soit. Elle appartient à la Nation qui l'a déléguée pour cinq ans. Ni Monsieur Sarkozy ni aucune personne autre que la Nation elle-même ne peut en disposer.
En conséquence, un discours télévisé même par un groupe privé appartient à la Nation qui en dispose et en use selon son humeur. Si l'humeur du peuple est mauvaise, ne vaudrait-il pas mieux en chercher les raisons? Pour ça, il faut l'écouter!
L'approche des élections est propice à toutes sortes de magouilles, manipulations des opinions, élucubrations sécuritaires de tous ordres et avalanches de slogans qui vantent ceci ou dénigrent cela. Je ne saurais trop vous inviter à vous méfier de tout ce qui se dira et de bien écouter les discours des candidats afin de ne pas tomber dans les pièges habituels. Pour vous aider à faire le tri dans les thèmes qui seront immanquablement sur la sellette toute cette année 2011 à venir, ceux qu'il faudra éviter sont: le terrorisme (les musulmans de notre pays seront accusé de tout et de rien, mais accusés quand même! Voyez ce que dit déjà Marine Le Pen!), une variante de la laïcité (parce que ça a toujours beaucoup de succès quand on veut polémiquer dans le vide), le social (tous les candidats vont se découvrir des âmes de justicier rédempteur), la sécurité (on vous fera avoir peur de tout et de tout le monde), sans doute un zeste d'identité nationale (ça a raté la dernière fois, ça pourrait bien marcher en 2011) et un avenir radieux que tous voudront construire avec l'aide de tous (vous verrez qu'ils essaieront de vous faire avaler la démocratie participative). Ceci promet d'être grand!
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mardi 14 décembre 2010

La France copie la Chine...

Les Chroniques de la « Royauté Républicaine Française »
Bulletin d'information de Pascal Dequéant, campagne des présidentielles de 2012
Numéro HS n°2
« Ce qu'on appelle liberté, dans le langage politique, c'est le droit de faire des lois, c'est-à-dire d'enchaîner la liberté. »
(Auguste Vermorel 1841 - 1871, Le petit socialiste)
« Au train où vont les choses, bientôt la seule liberté qui nous sera tout à fait indispensable sera la liberté de réclamer. »
(Marcel Jullian 1922 - 2004, Courte supplique au roi)
« Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, des préjugés et de l'étroitesse d'esprit. »
(Nelson Mandela né en 1918, Un long chemin vers la liberté)
« Internet doit être pour tous un espace de liberté et de sécurité, un terrain d'expression libre mais responsable. »
(Elisabeth Guigou née en 1946, colloque internet et liberté publique)
Mes chers concitoyens, chers compatriotes, chers amis lecteurs, futurs électeurs. Sans doute par mimétisme, dans l'espoir de vendre des centrales nucléaires, des avions présidentiels onéreux ou de signer des contrats mirifiques, le gouvernement de la France, un pays qui est, paraît-il, une république laïque, démocratique et sociale, va copier les procédés arbitraires du gouvernement chinois. Jusqu'à présent, il nous avait été démontré que les chinois copiaient tout, pour une fois l'inverse se produit. Il n'y a pas de quoi être fier, et c'est là tout le drame!
L'empereur Nicoléon Zéro songerait-il à briguer le prix Nobel pour un dissident de notre beau pays qu'un nouvel avatar de la honteuse, scandaleuse et liberticide loi LOPPSI II ne va pas manquer de flanquer en prison? Comme l'armée sournoise qui a pour nom UMP n'a pas un Tibet à occuper, elle va s'occuper de vous, de vos libertés (enfin celles qui vous restent : après vous avoir plumé comme les dindons qu'on va rôtir à Noël, en vous volant vos points de retraites, il ne reste plus que des fonds de tiroir! Le gouvernement va les racler, vous pouvez me croire.) La France, le pays qui se vante d'avoir répandu la liberté en Europe après la révolution de 1789, vire désormais au totalitarisme, au fascisme, au despotisme et à l'absolutisme qu'elle dit pourtant abhorrer. Un matin, la Marseillaise sera proscrite et on nous fera chanter « Nicolas, nous voilà » (Voir au dos de ce numéro)
Le petit Nicolas, jaloux de la démocratie chinoise, celle qui écrase les citoyens mécontents avec des chars d'assaut, va en appliquer les méthodes chez nous: filtrer et contrôler tout ce qui passe sur internet avec des prétextes sécuritaires qui relèvent du fantasme ou du trouble comportemental généré par une phobie des libertés, quelles qu'elles soient. Jugez vous-même...
Le gouvernement français s'abrite derrière des objectifs de sécurité et de lutte contre le crime pour introduire des régulations sévères remettant en cause la liberté d’expression. La semaine dernière, le Secrétaire d’Etat à l’Economie Numérique Eric Besson à appeler à interdire Wikileaks des serveurs français, et ce sans tenir compte de la procédure légale prévue pour ce genre de décision.
Et de nouvelles mesures ciblées ont été réintroduites dans les dernières jours du débat sur la  Loi d'Orientation et de Programmation Pour la Sécurité Intérieure (LOPPSI). Ces mesures prévoient le filtrage et le blocage administratifs de sites internet offrant des contenus pédo-pornographique, mesures prises sans contrôle judiciaire. Et elles ne prévoient aucune période d’expérimentation permettant de voir si le dispositif fonctionne. Pourtant un dispositif similaire a été récemment abandonné en Allemagne suite au filtrage abusif de nombreux sites en règle et les autorités ayant constaté que ces mesures fragilisaient le combat crucial contre le trafic sexuel des enfants.
Les experts spécialisés dans la protection des enfants indiquent en effet que l’approche visant à censurer le web ne fait que renforcer le pouvoir des réseaux criminels du trafic sexuel, car ces réseaux savent très bien comment contourner les blocages et les filtres, alors que l’accent devrait plutôt être mis sur la prévention. Ces préoccupations ont conduit des Parlementaires européens à s’opposer à des méthodes de filtrage du net similaires, mais en France le gouvernement et le parti majoritaire ont refusé de considérer quelque amendement que ce soit à l’article concernant le filtrage du net.

Au final, cette proposition ne vise pas la protection des enfants -- elle vise à instaurer un contrôle de l’expression sur internet. Nous avons 24 heures pour empêcher le Parlement de mettre à mal cette liberté fondamentale et de saper les efforts réels de lutte contre le trafic des enfants.
Une fois encore, les élus de la Nation, les représentants du Peuple Français (c'est ce que tout le monde croit et que nos politiques divers et « avariés » essaient de nous faire gober depuis la fin du second empire) avec une discrétion et en cachette, continuent de faire leur petite cuisine dans leur coin. Pour cette dernière fourberie, point de publicité tapageuse comme pour les retraites, pas de campagne nationale télévisée suivi d'envoi de plaquette sur très beau papier: juste le secret d'une session parlementaire, la fumisterie réactionnaire du tout sécuritaire et une panoplie de prétextes tous aussi crétins les uns que les autres. Petit à petit, la dictature fasciste étend sa toile! Vous verrez que si on ne bouge pas tout de suite, il se pourrait qu'il n'y aie jamais d'élections présidentielles en 2012. Je ne peux pas imaginer que vous laissiez vos députés disposer de vos droits ! Allez-vous vous réveiller ?
Si les choses continuent ainsi, dans quelques temps, vous devrez défiler au son des trompettes, des fusils ou des baïonnettes en chantant une adaptation de cet hymne que je reproduis ci-dessous et qui évoque des heures pas très glorieuses de notre passé. Si vous ne voulez pas que pareille chose se produise, vous savez ce qu'il vous reste à faire : en 2012, lorsque vous mettrez votre bulletin dans cet urne présidentielle qui vous emmènera pour cinq nouvelles années, réfléchissez.
Les dictateurs ne prennent pas forcément le pouvoir par la force ou les armes. Le plus monstrueux du XXème siècle a été élu de façon démocratique et légale.

Une gifle cinglante

Tinte comme le glas
La France repentante
Te salue Nicolas!
Tous tes enfants qui t'aiment
Et vénèrent tes ans
A ton appel suprême
Ont répondu "Présent"


Nicolas, nous voilà !
Devant toi, le sauveur de la France
Nous jurons, nous, tes gars
De servir et de suivre tes pas
Nicolas, nous voilà !
Tu nous as redonné l'espérance
La Patrie renaîtra !
Nicolas, Nicolas, nous voilà !

Tu as lutté sans cesse
Pour le salut commun
On parle des retraites
Du statut de la Poste
En nous donnant ta vie
Ton génie et les tiens
Tu sauves la Patrie
D'un avenir certain :

Quand ta voix nous répète
Afin de nous unir :
"Français levons la tête,
Regardons l'avenir !"
Nous, brandissant la toile
Du drapeau immortel,
Dans l'or de tes étoiles,
Nous voyons luire un ciel :

La guerre est inhumaine
Quel triste épouvantail !
N'écoutons plus la haine
Exaltons le travail
Et gardons confiance
Dans un nouveau destin
Sarkozy, c'est la France,
La France, Nicolas !
« La passion de créer fonde le projet de réalisation, la passion d'aimer fonde le projet de communication, la passion de jouer fonde le projet de participation. Dissociés, ces trois projets renforcent l'unité répressive du pouvoir. » (Raoul Vaneigem, écrivain révolutionnaire belge né en 1934)
« On crie beaucoup contre la censure mais elle nous oblige souvent à avoir de l'esprit. » (Eugène Scribe, auteur dramatique, 1791 - 1861)
« C'est le propre de la censure violente d'accréditer les opinions qu'elle attaque. » (Voltaire, 1694 – 1778, Extrait du Poème sur le désastre de Lisbonne)
« Toute censure est stupide par essence puisqu'elle qualifie, précise, décuple les élans de la révolution qui la fera sauter. »
(Jean-Marie Poupart, écrivain canadien né en 1947)
« Je m'inquiète pour le jour où, dans 10 ou 15 ans, ma fille me demandera : "Papa, tu faisais quoi quand ils ont censuré la liberté de la presse sur Internet?" » (Mike Godwin, avocat américain né en 1956)
« S'il ne fallait retenir qu'une vertu des Technologies de l'Information et de la Communication ce serait celle-ci : la possibilité d'offrir à chacun une tribune, un espace de liberté, d'expression. »
(André Santini, homme politique né en 1940)
« La Bible est un livre si diversifié que les enthousiastes et les fourbes peuvent y puiser tous les matériaux nécessaires pour appuyer leurs extravagances ou leurs projets dangereux... »
(Baron d'Holbach, philosophe matérialiste, 1723 - 1789)
« J'espère que le moment ne tardera pas où je pourrai réunir tous les hommes sages et instruits du pays, et établir un régime uniforme, fondé sur les principes du Coran, qui sont les seuls vrais et qui peuvent seuls faire le bonheur des hommes. »
(Napoléon Ier, 1769 – 1821, Lettre au Cheikh El-Messiri)
« Aussi souvent que nous le lisons, au départ et à chaque fois, il nous repousse. Mais soudain il séduit, étonne et finit par forcer notre révérence. Son style, en harmonie avec son contenu et son objectif, est sévère, grandiose, terrible, à jamais sublime. Ainsi ce livre continuera d'exercer une forte influence sur les temps à venir. »
(Goethe, 1749 – 1832, citation du dictionnaire de l'islam de 1886)
« Le Coran n'enseigne nulle part l'intolérance; il reconnaît la mission de Moïse, celle de Jésus-Christ; il dit que Dieu a donné à chaque peuple la loi qui lui convient, mais qu'il a envoyé Mahomet aux Arabes. Quoi de plus conciliant? »
(Pierre-Joseph Proudhon, 1809 – 1865, polémiste qui a dit « la propriété, c'est le vol! »

Quelques conseils pour terminer. Pour tous ceux qui ont accès à Internet et qui se sentent concernés par l'actualité, voici une liste de mots, expressions ou acronymes que vous pouvez entrer dans n'importe quel moteur de recherche. Les résultats vous
laisseront sans voix (vous pouvez les entrer séparément ou par groupe de deux ou de trois, soit au hasard, soit avec une idée derrière la tête): France, Sarkozy, empereur, démocratie, libéral, manipulation, information, liberté, internet, dictature, sécurité, Loppsi, Hadopi, islam, musulman, traité de Lisbonne, Europe, gouvernement, UMP.

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Cliquez ici pour envoyer un message urgent:

http://www.avaaz.org/fr/france_internet_freedom/?vl

Sources des articles de la page 1 du Numéro Hors Série N°2

Campagne urgente contre la censure d’internet instaurée par la LOPPSI:
http://www.laquadrature.net/fr/loppsi-a-lassemblee-rejetons-la-censure-du-net

La loi LOPPSI fera la fortune des réseaux de pornographie infantile:
http://eco.rue89.com/2010/02/01/la-loppsi-fera-la-fortune-des-reseaux-de-pornographie-infantile-136399

L’Ange bleu, association de lutte contre la pédopornographie, dénonce le filtrage du net:
http://hightech.nouvelobs.com/actualites/depeche/20101118.ZDN3343/filtrage-des-contenus-pedopornographiques-son-efficacite-de-nouveau-contestee.html

Les membres du Parlement européen doutent de l’efficacité des mesures de filtrage:
http://www.europarl.europa.eu/fr/pressroom/content/20101115IPR94729/html/P%C3%A9dopornographie-doute-sur-l'efficacit%C3%A9-d'un-blocage-des-sites-Internet

Le texte complet de la loi LOPPSI:
http://www.assemblee-nationale.fr/13/dossiers/lopsi_performance.asp 
Moi quoi prône qu'on rende la parole au peuple, je suis desservi, c'est le cas de le dire...