Manifeste
du « Mouvement Royauté Républicaine
Française »
« La
parole est au peuple. La parole du peuple, c'est la parole du
souverain. »
« La
démocratie, c'est le gouvernement du peuple exerçant
sa souveraineté sans entrave. »
(Charles
de Gaulle, discours du 25 août 1944 et du 27 mai 1942)
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1 :
Si la Royauté repose sur la Souveraineté d'un seul
homme et la République sur celle de la Nation, la « Royauté
Républicaine » garantira à
l'Universalité des Citoyens le plein et entier exercice de
sa Souveraineté. Elle sera le rempart à toute
hégémonie de la gauche ou de la droite dans
l'actuelle « Monarchie Républicaine »
qui n'écoute personne.
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6 :
Rien ne pourra être établi durablement sans le
soutien et l'accord de tous. Les Comités de Citoyens
assisteront les élus de la Nation dans la formation de la
loi. Ils apporteront leurs avis et opinions, auront la
possibilité de modifier tout projet de texte et interviendront
directement dans la gestion des affaires de la République,
leur République.
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2 :
Les textes fondateurs de la République (la Déclaration
des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, le Préambule
de la Constitution de 1946 et la Constitution de 1958) contiennent
déjà tous les éléments nécessaires
à l'établissement d'une véritable démocratie.
Un « gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le
Peuple » est donc possible.
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7 :
Plus qu'une démocratie participative, le Mouvement Royauté
Républicaine Française propose une démocratie
avec implication du Citoyen. Toute personne majeure résidant,
travaillant et déclarant ses revenus en France doit
pourvoir voter, même si elle est étrangère. Il
ne faut plus parler d'intégration mais d'une inclusion dans
la République.
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3 :
La République appartient à la Nation entière
et non à ses seuls représentants. La Nation a donc
un droit de regard inaliénable sur la conduite de la
politique et la gestion de la République. La France est
une démocratie laïque et sociale : elle doit
respecter tous les avis et reconnaître toutes les opinions.
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8 :
Tous les Citoyens, individuellement ou réunis en Comités »
pourront user du droit de pétition ou de votation publique
en plus du référendum. Tous ces recours sont
adressés au Président de la République et
les transmet au Gouvernement qui a pour obligation d'y répondre
ou d'y donner suite.
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4 :
A chaque élection, les partis politiques donnent une
orientation générale à la politique menée
par le gouvernement. Ils ne doivent pas se substituer à la
Nation, seule détentrice de la souveraineté, même
s'ils exercent un mandat en son nom. Le Gouverne-ment sera
représentatif du Parlement.
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9 :
Le Président de la République n'est pas élu
pour gouverner : il est un médiateur et un arbitre. Il
est garant des institutions et s'assure que la politique menée
par le gouvernement est conforme aux intérêts et aux
attentes de la Nation en assistant et présidant
régulièrement des Comités de Citoyens.
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5 :
« La loi est l'expression de la volonté
générale. » « Les Citoyens
ont le droit de concourir à sa formation. »
Selon ces principes, la loi doit être élaborée,
décidée et votée avec l'assentiment de tous
et s'ap-pliquer à tous sans aucune exception.
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10 :
La Nation possédera un droit de veto (suspensif ou
définitif) grâce au bulletin blanc qui sera compté
comme suffrage exprimé. Selon son importance, il pourra
reporter ou annuler des élections et rendre inéligibles
les candidats présents au scrutin.
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Le
Peuple de France ne doit pas attendre l'homme providentiel qui
réglera tous les problèmes à sa place. Si
certains Présidents ont réussi à incarner la
République au point de participer à cette
« Monarchie Républicaine » qui
caractérise les institutions actuelles, c'est parce qu'ils
avaient compris la Nation, entendu son appel. Ces temps sont
désormais révolus : la Nation doit trouver
elle-même ses propres solutions et puiser dans la richesse
de son expérience, la diversité de ses origines et
la multiplicité de ses cultures les moyens de gérer
la République dans l'intérêt de la communauté.
Je propose donc à la Nation ma candidature à la
Présidence de la République pour le prochain
quinquennat.
Au
nom du « Mouvement R.R.F. », Pascal
Dequéant.
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mercredi 7 septembre 2011
Manifeste du Mouvement RRF.
dimanche 7 août 2011
Création du Mouvement RRF.
Le journal d'information de Pascal Dequéant, candidat à l'élection présidentielle de 2012.
Numéro
spécial pour la période estivale juillet et août
2011.
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Mesdames
et Messieurs, chers électeurs ou futurs électeurs,
à vous tous, visiteurs de mes sites d'information ou tout
simplement curieux, j'ai le plaisir de vous annoncer la naissance
officielle du « Mouvement Royauté Républicaine
Française ». Dès la rentrée de
septembre, je pense que vous aurez la possibilité d'adhérer
au mouvement et de participer à la diffusion de mes idées,
motivations et autres propositions. Mon but est clair : vous
rendre la République par la création des Comités
de Citoyens. Mais avant cela, je dois être élu. C'est
pourquoi je compte sur vos voix.
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Comme
vous avez pu le constater, j'ai mis en ligne sur ce site le
Manifeste du Mouvement RRF. Il est complet mais a peut-être
le défaut d'être trop technique. C'est pourquoi je
suis en train d'en préparer une version simplifiée
qui sera bientôt disponible.
Contrairement
à d'autres candidats qui diffusent de lourdes plaquettes
sur un nombre important de pages, j'ai choisi une solution simple
et claire basée sur dix points, pas un de plus, pas un de
moins.
Je
rappelle que la République appartient à la Nation et
que c'est elle qui doit décider de la politique qui sera
menée par le prochain gouvernement issu des élections
législatives.
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Pour
fêter la création officielle du « Mouvement
RRF », j'ai choisi de vous communiquer sa charte
graphique ainsi que les divers logos, vignettes, cocardes et
autres signalétiques qui vont pouvoir être
télécharger en haute définition.
Je
vous dois quelques éclaircissements : dans cette même
case ci-contre, vous avez le logo officiel du Mouvement.
En
haut de page, sous la bannière du titre, vous en avez une
adaptation pour la campagne électorale : il symbolise
mon projet pour le France. Vous en avez une version sous forme de
cocarde dans la case juste en dessous.
|
Cette
charte graphique est librement téléchargeable. Elle
peut être reproduite à volonté, servir de
support pour des liens qui pointent vers l'un de mes quatre sites
d'information, mais ne peuvent être imprimée à
des fins commerciales. Vous pouvez faire de la publicité
pour mon programme mais en aucun cas le dénaturer ou le
falsifier.
Vous
pouvez donc par la diffusion de l'un de ces logos, me faire un peu
de publicité dans votre entourage aussi bien familial que
professionnel. Vous serez responsables des propos qui
accompagnerons cette publicité.
Je
vous remercie par avance, chers amis, électeurs ou non, de
l'intérêt que vous aurez porté à l'un
de mes sites.
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Comme
toujours, vous pouvez me soumettre vos remarques et observations
en m'envoyant un mail à l'adresse qui figure à la
fin de ce bulletin. Je tâcherai de vous répondre au
plus vite. |
dimanche 26 juin 2011
Le Manifeste R.R.F.
lundi 13 juin 2011
L'annonce officielle.
ELECTION PRÉSIDENTIELLE : Un Cauchois candidat.
Je reproduis ici
l'article paru dans le « Courrier Cauchois » du
Vendredi 11 février 2011.
Le
pays de Caux a un candidat à la présidence de la République ou, plus
exactement, un candidat à la candidature. Pascal Dequéant, un
technicien réseaux à La Poste, nous a fait savoir officiellement qu'il
postulait à la magistrature suprême.
Pascal
Dequéant a 47 ans; il est né à Arras, chef-lieu du Pas-de-Calais, comme
Robespierre et Vidocq. Pourtant, il ne se présente pas comme un coupeur
de têtes, ni comme un brigand. Cet habitant de Saint-Wandrille-Rançon,
fils d'instituteurs, propose sa candidature à la présidentielle. Il
voit l'élection comme un débat sur le capitalisme, mais
dit-il : « Bon nombre de Français s'en fichent; ce
qu'ils veulent, c'est quelque chose dans leur assiette et du boulot ».
Sur
la fonction présidentielle, il tient d'abord à émettre un principe : «
Le président n'a pas à être d'un parti. Il doit être le médiateur entre
le gouvernement et les Français. S'il devait se positionner sur
l'échiquier politique, il se verrait plutôt du côté de François Bayrou,
même, précise-t-il, s'il a une façon de se ridiculiser parfois assez
pénible. En revanche, il est d'accord avec lui quand il dit qu'il faut
restaurer la démocratie. « Je suis contre le clivage gauche-droite. La
lutte des classes est une idée absurde et néfaste. Nous sommes tous sur
le même bateau. Le capitalisme, autant faire avec, avec un peu plus de
justice. Je suis contre la répartition des richesses, mais pour une
juste répartition du produit de la richesse ».
Sur
le plan des institutions, Pascal Dequéant ne prône pas la révolution :
il faut seulement les aménager. Sa grande idée, c'est celle d'une
royauté républicaine. Non pas qu'il soit monarchiste : « La véritable
royauté repose sur la souveraineté de la Nation. C'est une démocratie,
le gouvernement du peuple qui s'implique dans la vie de la
République ». Il préfère le terme d'implication plutôt que
celui de démocratie participative défendu par une ancienne candidate. «
Il suffit d'aller sur Internet, dit-il, pour voir que beaucoup de
Français ont à dire des choses intéressantes et
passionnantes ».
Pascal
Dequéant est venu à la politique par l'histoire et le droit
constitutionnel. « J'ai rédigé ma première constitution à l'âge de 14
ans », précise-t-il. Il s'est intéressé aux changements de régimes. Son
programme fait appel à la bonne volonté et à l'intelligence.
« Prendre les Français pour des êtres humains, je pense que ce
n'est pas idéaliste » avance-t-il. Il est en train de mettre au point
depuis juillet 2010 un aménagement de la Constitution qui repose sur
trois points importants: recentrer le rôle du président de la
République, créer des Comités de Citoyens avec un partenariat
électeurs-élus, présidés par un élu et redonner tout son poids au
bulletin blanc, qui pourrait faire annuler une élection s'il
l'emportait dans un scrutin, ce qui pourrait permettre de lutter contre
l'abstentionnisme.
Sur
le rôle du président, il estime qu'il est nécessaire de le ramener à sa
place de garant des institutions. « Je ne me présente pas pour exercer
le pouvoir, mais pour le rendre à la Nation », ajoute-t-il. Et
s'il est élu, rêvons un peu, Pascal Dequéant demande aux Français de
dire tout ce qu'ils pensent de ce qu'on peut améliorer. C'est sa
théorie de l'implication plutôt que de la participation.
Il mise
pour cela beaucoup sur l'Internet. « Je pourrais être le
premier président qui soit sorti d'Internet. Je m'en sers pour diffuser
mes idées ». a ouvert plusieurs sites: un site général, un
site d'informations, un site pour l'aménagement de la Constitution.
Sur
l'Europe, il est favorable à une constitution fédérale qui tienne la
route, comparable à la constitution des USA. « Je suis pour une
fédération avec un gouvernement européen qui puisse parler et donner un
avis européen. Il faut sortir du conflit de la sardine portugaise
et
du plombier polonais ». Enfin, il pense que dans cette Europe,
on peut très bien intégrer la Turquie qui fait des efforts depuis un
siècle et demi.
Article
de Christophe Dupuis.
Vous pouvez toujours m'écrire à mouvement.rrf@gmail.com |
mardi 1 février 2011
Proposition officielle de candidature.
Les Chroniques de la « Royauté Républicaine Française »
Bulletin
d'information de Pascal Dequéant, campagne des
présidentielles de 2012
Numéro
très spécial : annonce officielle de ma candidature
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Lettre
ouverte à Monsieur le Président de la République.
Monsieur
le Président,
Lors
de votre campagne électorale pour les présidentielles
de 2007, vous avez fait une promesse que vous avez tenu une fois
élu : former un gouvernement avec des hommes et des femmes
de bonne volonté issus des partis de droite et de gauche.
Même si l'intention n'était pas de créer une
union nationale vers un objectif commun, l'idée généreuse
d'un gouvernement d'ouverture séduisit nombre de vos
électeurs sans nécessairement soulever
l'enthousiasme des partis de gauche ni l'adhésion de ceux
de droite. Vous auriez pu réaliser de grandes choses, vous
avez raté le rendez-vous. Si pour une partie de l'opinion
publique l'échec de votre gouvernement d'ouverture est
cuisant, le remaniement du mois de novembre 2010 disperse
définitivement les illusions qui restaient encore à
de rares Français, puisque vous leur proposez une équipe
resserrée pour un gouvernement qu'on peut désormais
qualifier « de fermeture ». Pour les
commerces, il serait question d'une « liquidation
totale avant fermeture définitive »; pour vous
ce sera sans doute « Expédions (dans tous les
sens du terme) les affaires courantes et partons avant la ruine
définitive du pays! ». Vu le peu de cas que vous
faites du public et de son opinion, le jugement de l'Histoire sera
à ranger dans le même tiroir.
Les
électeurs vous avaient confié la République
pour un mandat de cinq ans. Vous avez confondu le concept de
mandat avec celui du blanc-seing. Les Français ne sont pas
des sots : ils savent qu'un mandat est un pouvoir qu'une
personne donne à une autre pour agir en son nom (ou, si
vous préférez, une fonction ou obligation déléguée
par le Peuple ou une classe de Citoyens) alors qu'un blanc-seing
est un papier en blanc au bas duquel on met sa signature et que
l'on confie à quelqu'un pour qu'il le remplisse à sa
volonté. Il suffit de lire les discours que vous avez
prononcés à l'occasion des vœux pour cette
nouvelle année pour constater que votre volonté est
supérieure à celle de la Nation ainsi qu'aux
intérêts de la République.
La
République avait fait tant d'efforts pour se démarquer
de l'Ancien Régime et faire admettre à tous qu'elle
était plus juste, plus humaine et plus sociale, que le
message avait fini par s'imposer. Si la République est
devenue une réalité inéluctable et sans
alternative possible (il ne saurait en être autrement, le
législateur l'a inscrit au marteau et au burin dans la
Constitution pour bien montrer sa détermination), le côté
humain, juste et social reste à bâtir, ce qui n'est
pas facile quand on n'en a pas la volonté. Avec vous, la
République a pris la forme d'une monarchie républicaine,
une vitrine démocratique (plus communément désignée
par les termes de « démotature » et
« dictocratie ») de forme autoritaire,
absolue, répressive. En un seul quinquennat, vous serez
parvenu à ramener la France à un moment qui a de
multiples points communs avec les derniers jours de cet Ancien
Régime pourtant abhorré. Jugez-en vous-même :
Pour
2012, avec un coup de plumeau marketing, cela donnera :
« Les
candidats à l'élection présidentielle devront
s'interroger sur ces trois points : Qu'est-ce que la France d'en
bas? Tout. Qu'a-t-elle été jusqu'à présent
dans l'ordre politique? Rien. Que revendique-t-elle? A être
considérée, écoutée, bref, à
exister ».
En
deux cents ans, la République n'aurait donc fait qu'un tour
complet (ce qu'on appelle justement une révolution) pour
revenir à son point de départ? Cette république,
Monsieur le Président, les Français n'en veulent
plus :
La
France est un tout avec la multiplicité de ses opinions,
ses particularités régionales et culturelles,
auxquelles s'ajoute l'héritage riche et varié des
Français issus de l'immigration. Vous prétendez
vouloir incarner la République de l'intégration.
Pour vous, s'intégrer c'est se couler dans un moule unique
et étriqué. Moi, ces populations, je préfère
les inclure dans la République plutôt que les
intégrer : elles peuvent vivre la France tout en gardant
leurs spécificités et apporter à la
République tout le progrès nécessaire à
la société de demain.
Vous
avez dit : « La France on l'aime ou on la quitte! ».
A cela, je réponds : « La France, parce qu'on
l'aime, on veut qu'elle change! ». Un Français
qui aime vraiment son pays ne se résoudra jamais à
l'abandonner. L'idée que vous avez de la République
est révolue : c'est pourquoi je pense que vous êtes
le dernier Président de cette République.
Pendant votre
mandat, vous êtes allé contre le cours de l'Histoire.
Vous avez mené la République voulue par le Général
de Gaulle sur des rives où les cliquetis des chaînes
de l'Empire, pourtant révolu, côtoient le bruit des
bottes de la dictature. Sous couvert d'une « Loi de
modernisation des institutions », en 2008, vous avez
préparé le terrain pour l'établissement d'un
régime présidentiel avec un exécutif fort et
hors de propos. Vous avez voulu montrer aux Français que
vous étiez partout, en cumulant les fonctions au mépris
de la Constitution dont vous ne respectez même pas les
règles de base : ils ne vous ont vu efficace nulle part.
Vous n'avez réglé aucun problème : vous les
avez déplacés, reportés, voire aggravés.
Vous avez fait de grands discours et prononcé des serments
solennels : tout le monde se souvient de votre « C'est
gravé dans le marbre! » qui n'a mené à
rien, ou de « Si je vous dis qu'E.D.F. ne sera pas
privatisée, elle ne sera pas privatisée! »
dont les Français connaissent les conséquences. Vous
avez piétiné la République et trahi le Peuple
de France qui vous avait élu.
Pire
encore, le mercredi 12 janvier 2011, lors des vœux que vous
avez adressés aux Parlementaires, aux Représentants
du Parlement Européen et au Conseil de Paris, vous avez
déclaré ceci : « Y a-t-il des passages en
force? Quelle est la réalité, au-delà du
commentaire? Depuis trois ans et demi nous n'avons jamais fait
usage du 49.3. Jamais. C'est nouveau ! ». Ce qui est
nouveau, c'est la constance de votre mauvaise foi devant
« l'universalité des Citoyens Français »,
pour citer la Constitution de l'An I (1792).
La
Constitution de 1958 stipule que « la France est une
République indivisible, laïque, démocratique et
sociale », mais ce ne sont que des mots. Actuellement,
la France n’est rien de tout cela car :
La République
indivisible, laïque, démocratique et sociale, c’est
bien d’en parler, c’est beau de l’écrire :
à présent il faut la mettre en application. Les
Français sont prêts : ils attendent depuis
1789 ! Or, ils savent désormais qu'ils ne doivent plus
compter sur vous.
Pour affronter
la concurrence au sein même de l’Europe et les effets
néfastes de la mondialisation, il est indispensable que
l’ensemble des Français, toutes les forces vives de
la Nation, quelles que soient leurs origines, leurs opinions
politiques et leurs religions, œuvrent dans un effort commun
et concerté. Il est absolument indispensable de restaurer
la confiance entre les électeurs et leurs élus. Les
grandes réformes ne pourront se faire par les uns sans le
concours des autres contrairement à aujourd'hui où
elles se font ouvertement contre les Français. La moindre
des choses, lorsque les législateurs décident du
sort et du devenir des Citoyens, c’est de les consulter :
ce n’est pas uniquement par esprit démocratique,
c’est à la fois une question de logique, de politesse
et de respect à l’égard les électeurs
qui les ont placés là où ils sont et qui les
rémunèrent.
Monsieur le
Président, vous avez prouvé que la France était
devenue une « monarchie républicaine »,
votre successeur aura pour devoir de rectifier cette erreur. La
France doit se doter des structures qui permettront à tous
les Citoyens de pouvoir s’exprimer, émettre des avis,
des opinions et des réserves, ainsi que participer
activement et utilement à la vie de la République.
Pour établir les bases de cette France modernisée,
il suffit déjà de respecter à la lettre les
articles de la Constitution actuelle, par exemple le
« Gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le
Peuple », et de prendre en considération les
quelques points suivants :
Monsieur
François Bayrou a dit récemment : « Il
doit y avoir un chemin entre l'erreur de droite et l'erreur de
gauche ». Ce chemin existe, il porte le nom de
« Démocratie avec implication des Citoyens ».
Il est trop tard pour endormir les Français avec des
démocraties participatives trop timides et purement
consultatives, et des jurys citoyens qu'on convoquerait de temps
en temps pour calmer les esprits. Vous ne les endormirez pas non
plus avec votre dernière invention calculée : ouvrir
la justice correctionnelle à des jurés populaires.
Les Français ne sont pas dupes : ils n'appliqueront pas les
directives sournoises de votre propagande sécuritaire
continuelle. Le temps des discours est passé. Il faut agir,
vite, et avec intelligence.
Votre
successeur devra considérer les Citoyens non comme des
parts de marché, mais comme des êtres humains dont la
qualité principale est l'expérience. Il devra être
convaincu que cette expérience est irremplaçable et
qu'elle vaut autant que l'instruction et la connaissance. Il devra
croire que le Peuple de France peut être uni s'il sait lui
faire confiance. Pour cela, il faut un candidat qui propose de
mettre en place toutes les structures nécessaires pour que
tous les Citoyens puissent directement participer à la vie
de la République.
Je
propose donc à la Nation, comme candidat à votre
succession, une nouvelle organisation de la société
plutôt qu'un programme politique. Cet aménagement de
la Démocratie, en puisant dans la richesse incomparable de
la Nation, permettra de mener la France, au sein d’une
Europe des Peuples, vers un avenir prometteur, édifié
en commun et soutenu par tous.
Au
nom de la « Royauté Républicaine
Française »,
Pascal
Dequéant.
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Vous pouvez trouver des compléments d'information
sur: http://royauterepublicaine.blogspot.com Vous pouvez aussi envoyer vos messages, suggestions et questions à :mouvement.rrf@gmail.com |
mercredi 5 janvier 2011
Chroniques numéro 8, janvier 2011.
Les
Chroniques de la « Royauté Républicaine
Française »
Bulletin
d'information de Pascal Dequéant, campagne des
présidentielles de 2012
Numéro
8 – Janvier 2011.
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« Mon
devoir est de privilégier en toutes circonstances l'intérêt
général. Jusqu'à
la dernière minute de mon mandat je n'aurai d'autre règle
que celle-là. Nous allons donc continuer à réformer
parce que c'est la seule façon de préserver
notre modèle et notre identité,
c'est la seule façon de protéger la France et les
Français. Les protéger de la dépendance car
chacun a le droit à sa dignité face aux souffrances
du grand âge. Les protéger des délocalisations
en harmonisant notre fiscalité avec nos voisins Allemands.
Les protéger de la violence chaque jour plus brutale de la
part de délinquants multi-réitérant en
ouvrant nos tribunaux correctionnels aux jurés populaires.
Ainsi c'est
le peuple qui pourra donner son avis sur la sévérité
de la réponse à apporter à des comportements
qui provoquent l'exaspération du pays ».
(extrait des vœux pour l'année 2011 de Nicolas
Sarkozy).
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En
lieu et place de la citation historique ou littéraire, d'un
article de la Constitution, j'ai placé un extrait des vœux
présidentiels de cette année en tête de ce
numéro. La raison pour laquelle j'ai choisi celui-ci plutôt
qu'un autre est simple, elle tient dans cette
phrase : « C'est le peuple
qui pourra donner son avis ! ».
Sorti de son contexte, cette expression laisse entrevoir,
enfin, une démocratisation des institutions, une ouverture
au peuple, bref une sorte de société participative.
Or, il n'en est rien. Il sera donné la parole au peuple (et
rien n'est encore fait ! Le sera-ce un jour ?) dans des
circonstances bien particulières et dans des buts bien
précis. Monsieur Sarkozy, après avoir allumé
quelques foyers (la peur des étrangers, des musulmans, des
Roms), avoir semé les graines de la zizanie (la sécurité,
l'identité nationale, la burqa) et établi les bases
solides d'une société injuste et inique (bouclier
fiscal, hausse de la TVA, aides aux banques), va se décharger
de ses basses besognes sur le peuple qu'il aura patiemment éduqué
à ses vues. C'est là qu'il va falloir être
méfiant et ne pas tomber dans le piège, un piège
monstrueux.
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Privilégions
l'intérêt général !
La
République, qui avait un temps pris la forme de la
dictature, serait-elle de nouveau sur le chemin, escarpé,
de la vraie démocratie ? Le message de fin d'année
de Nicolas Sarkozy le laisserait presque penser. Certes, le texte
est un joyeux mélange de « vie en rose »
avec des touches de « brosse à reluire »,
où viennent défiler quelques vertus républicaines
au milieu de quelques clichés et autres promesses dont tout
le monde sait ce qu'il faut en penser. De temps à autre,
quand même, une menace voilée, une fermeté
calculée et un ton ironique frisant le défi viennent
ponctuer la prose. C'est ainsi que nous apprenons que
le Président de la République a « pour
devoir de privilégier en toutes circonstances l'intérêt
général ! » le tout étant
de savoir à partir de quand, car la date n'a été
précisée nulle part ! Et pourquoi faut-il
privilégier l'intérêt général
seulement maintenant ? Serait-ce un aveu ? Il faudra bien avouer
que l'année 2010 aura vu déferler dans les rues des
centaines de milliers de manifestants que le Gouvernement, pas
plus que le Président, n'ont pris la peine d'écouter.
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Privilégier,
préserver, protéger...
Nicolas
Sarkozy (qu'un magazine allemand avait surnommé « der
neue Napoléon ») souhaite, par défi ou
par calcul, préserver et protéger la France et les
Français de toutes sortes de malédictions (comme les
délocalisations ou la violence) grâce à une
toute nouvelle invention : les jurés
populaires. Ainsi, le Président
est au courant, il existe bel et bien, en bas, une France qui vit
et qui souffre, une France qui n'est ni bancaire, ni financière,
même si elle donne tout son blé pour les moissons
fiscales décrétées tantôt par l'Europe,
tantôt par le Gouvernement, selon l'humeur du temps. Il y a
une France de râleurs, de grévistes, de syndicalistes
et de manifestants sur qui la justice va pouvoir se défaire
des sanctions dont elle pourrait avoir honte (imaginons
l'expulsion des Roms décidée par un jury populaire :
quelle fantastique excuse cela aurait pu être). Une aubaine
pour le Gouvernement, qui sait ce qui exaspère les Français
et qui, plutôt que de calmer le jeu, préfère
exciter les foules grâce à cet épouvantail
sécuritaire imbécile dont on nous vante les
soi-disant mérites et les fausses vertus.
|
Juger
les comportements qui exaspèrent le pays...
A
l'heure où plusieurs partis, formations politiques et
associations militent activement pour le retour de la démocratie,
sous des formes plus ou moins élaborées, et que les
journalistes ont arbitrairement appelées
« participatives », le Président
Sarkozy semble avoir découvert le concept, mais dans un but
tout à fait différent. Les jurés populaires
n'ont rien à voir avec ce que j'ai désigné
par « Comités de Citoyens », ni avec
les expérimentations qui ont lieu dans plusieurs pays
depuis une quarantaine d'années : ces jurés
serviront de bourreaux à la justice correctionnelle.
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Que
sont les Tribunaux Correctionnels ?
Le
Tribunal Correctionnel est un tribunal qui statue en matière
pénale de manière collégiale sur les
infractions qualifiées de délits. Les infractions
moins graves (appelées contraventions) sont jugées
par le Tribunal de Police. Les infractions plus graves (appelées
crimes) sont jugées par la Cour d'Assises.
Le
Tribunal Correctionnel n'est pas compétent pour juger les
délits commis par les mineurs, les délits commis par
le Président de la République ou les membres du
Gouvernement pendant l'exercice de leurs fonctions (ce sont alors,
respectivement, la Haute Cour et la Cour de Justice de la
République qui sont compétentes).
Un
Tribunal Correctionnel est composé de :
*
trois juges professionnels : un Président du Tribunal et
deux assesseurs,
*
le Ministère Public représenté par le
Procureur de la République ou l'un de ses substituts,
*
le Greffier en Chef ou un Greffier du Tribunal de Grande Instance.
Les
débats sont normalement publics. Si la publicité est
dangereuse pour l'ordre, la sérénité des
débats, la dignité de la personne ou les intérêts
d'un tiers, la partie civile ou le Procureur de la République
ont la possibilité de demander au Tribunal que l'affaire
soit débattue à huis-clos. Cette décision est
rendue publiquement.
Le
Président peut interdire la salle aux mineurs ou à
certains d’entre eux. Il peut faire expulser toute personne
qui trouble les débats, y compris le prévenu.
|
Ces
comportements qui exaspèrent le pays.
Il
ne faudra pas faire preuve de dons particuliers pour déterminer
quels sont ces comportements qui, soi-disant, exaspèrent le
pays. Tous les grévistes avaient pour manie d'empêcher
l'honnête citoyen de se rendre à son travail au
risque de le lui faire perdre (c'est de cette façon que le
journal de 20 heures s'est toujours efforcé de le
présenter). Ces terroristes, comme par hasard, mettaient en
péril l'industrie et l'économie du pays dans des
proportions qui relevaient du fantasme et de la science fiction.
Ils étaient donc les fautifs tout désignés.
Or, ces derniers temps, ces subterfuges n'ont pas fonctionné
comme escompté. Il a donc fallu explorer d'autres pistes et
dénicher d'autres boucs émissaires.
Hélas,
lorsqu'un gouvernement décide de manipuler les foules, il
parvient facilement à ses fins : il suffit de répéter
inlassablement les mêmes choses, de préférence
erronées, et de trouver, voire inventer de toute pièce,
des exemples concrets. Et, à l'aide de subterfuges
grossiers dont certains médias à la solde du pouvoir
sont friands, on peut implanter l'idée, saugrenue et
idiote, d'une menace terroriste - forcément islamiste - sur
le passant qui devra avoir peur. Les amalgames, les contresens et
les idées reçues pourront ainsi brouiller les pistes
de façon inextricable. Finalement, avec ce concept de
laïcité dont personne n'est capable de dire avec
exactitude ce qu'il signifie, mais qui peut être une arme
supplémentaire pour semer la pagaille dans les esprits, le
musulman de France devient un coupable idéal (De quoi ? Nul
ne le sait !)
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Ce
sont toutes les minorités qui font toute la richesse d'une
nation...
En
France, la laïcité est ''catholique''. Lorsque le
Président de la République se rend au Vatican en
visite officielle et qu'il prend, de ce fait, possession de ses
privilèges papaux, c'est sa façon à lui
d'être ''laïc''. Certes, vous ne concevez pas la
laïcité comme lui, mais vous avez tort (ou vous
mélangez tout) ce qui revient au même ! Pour être
''laïc'', si j'ai bien compris, il faut se focaliser sur tout
ce qui est musulman, tout ce qui touche à l'islam, de près
ou de très loin, critiquer ce qu'on ignore et n'être
d'accord sur rien de ce qui vient (ou non) du Coran. Surtout,
faute impardonnable, ne vous posez jamais cette question :
« Comment ces gens sont-ils arrivés chez nous
? ». Vous seriez contraint de répondre : « C'est
nous qui les avons fait venir pour reconstruire notre pays détruit
par la guerre ! Certains ont choisi de rester et nous leur devons
plus que le respect : de la reconnaissance ». Mais ça,
ce n'est pas politiquement correct... parce que c'est simplement
vrai !
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Ce numéro est
consultable en ligne à l'adresse suivante :
http://pascaldequeant.blogspot.com Vous pouvez trouver des compléments d'information sur : http://royauterepublicaine.blogspot.com
Vous
pouvez aussi m'envoyer vos messages, suggestions et questions à
: mouvement.rrf@gmail.com
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