Le
professeur de droit Pierre Brunet considère que le concept
de représentation est aujourd’hui utilisé
avant tout par les hommes politiques pour justifier leur place. De
la même manière, il semble que les micro-candidats
puisent dans leur sensation de ne pas être représentés
pour légitimer leur action.
Certains
des concurrents vont cependant plus loin et remettent entièrement
en cause le système politique actuel. «Monarchie»
est le terme qui revient le plus souvent. Mécontents du
tour pris par la Ve République, qui tend en pratique à
concentrer les pouvoirs dans les mains du Président, ces
théoriciens autodidactes prennent part à l’élection
afin de proposer de nouveaux modèles de société.
«On
cherche d’abord à faire connaître le mouvement
pour changer le système, l’améliorer»,
explique ainsi François Amanrich. Soutenu d’après
lui par bon nombre de francs-maçons, ce maître
d’armes se veut le héraut de la «clérocratie»,
un savant mélange de vote et de tirage au sort. Dépité
par «un système où le pouvoir se passe de père
en fils», il affirme n’avoir jamais voté depuis
sa majorité.
De
son côté, Pascal Dequéant propose d’instaurer
une «royauté républicaine», afin de
restituer au Président son rôle d’arbitre
indépendant. «La modification de la Constitution de
2008 est un coup d’Etat, affirme-t-il. Rétablir
l’Empire n’aurait pas été pire.»
Ce technicien en informatique n’a pour le moment pu
s’exprimer que dans les colonnes du Courrier cauchois. Il
continue néanmoins de se battre afin de donner naissance à
un Président non-partisan, qui «servirait
d’intermédiaire entre la Nation et le gouvernement».
Mon
programme électoral n'est pas un programme politique.
Il
repose sur quelques modifications de la constitution qui se
décrivent comme suit :
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Le
Mouvement Royauté Républicaine que je préside
veut donner la parole au Peuple en instaurant une « Démocratie
avec implication du Citoyen » où chacun pourra
librement s'exprimer. L'avenir nous concerne tous : il ne
faut donc pas laisser une majorité, quelle qu'elle soit,
décider de tout et rejeter la minorité dans
l'opposition où les avis et opinions ne comptent plus.
C'est
à la Nation de décider : elle s'exprimera lors
des prochaines élections.
Encore
faut-il qu'elle soit informée de l'ensemble des projets qui
la concernent.
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vendredi 2 mars 2012
En guise de mise au point.
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