dimanche 26 juin 2011

Le Manifeste R.R.F.



Le Manifeste du « Mouvement Royauté Républicaine Française »
1789 a apporté à la France tous les espoirs de la Révolution et la fameuse « Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen ». Les années suivantes sont connues pour les égarements de la Convention, la terreur et la guillotine. 1793 a cependant fourni des textes que la postérité a préféré oublié.
« Un peuple a toujours le droit de revoir, de réformer et de changer sa Constitution. Une génération ne peut assujettir à ses lois les générations futures. » (article 28 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1793)
« Les projets de loi sont précédés d'un rapport. », « Le projet est imprimé et envoyé à toutes les communes de la République, sous ce titre : loi proposée. », « S'il y a réclamation, le Corps législatif convoque les Assemblées primaires. » (articles 56, 58 et 60 de la Constitution de 1793)
La royauté reposait sur le principe de la souveraineté d'une personne unique.
La République repose sur le principe de la souveraineté de la Nation.
La Royauté Républicaine garantira à la Nation
le plein et entier exercice de sa souveraineté.

La « Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen », approuvée par le roi Louis XVI en 1789, garantit les droits suivants :
  • « Le principe de toute Souveraineté réside essentielle-ment dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément. » (article 3)
  • « La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. ». (article 6)
La « Constitution de la Cinquième République » promulguée en 1958, garantit ces droits :
  • « Le principe de la République est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. » (article 2)
  • « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. » (article 3)
  • « La loi et le règlement peuvent comporter, pour un objet et une durée limités, des dispositions à caractère expérimental. » (article 37-1)
La « Déclaration Universelle des Droits de l'Homme » de 1948, garantit aussi :
  • « Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis. » (article 21-1)
L'application de ces principes, sans restriction, permettra à la République de s'accomplir.
« La liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes » doit désormais être le guide de toute action politique.
La République appartient à la Nation. La Nation tout entière a donc le droit et le devoir de la gérer avec le souci de l'intérêt général.
Le temps de l'indignation est passé : il faut désormais agir !
« Le but de toute association politique est la préservation des droits naturels et impres-criptibles de l'homme » (article 2 de la Déclaration de 1789)
« Les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie. » (article 4 de la Constitution de 1958)
Les représentants de la Nation ne doivent pas se substituer à la Nation
mais agir en accord avec elle.
La loi est votée par les représentants de la Nation, en accord avec la Nation et pour la Nation tout entière. « Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. » (article 6 de la Déclaration de 1789)
Nul ne peut donc se soustraire à la loi ou aménager
des dispositions particulières pour ne pas en subir les effets.


Les élus représentent la Nation et non leurs parti ou groupement politiques. La Nation leur confie un mandat mais ne leur abandonne pas la République. Il est donc important de définir les bases d'un partenariat entre les électeurs et les élus dans le respect des valeurs républicaines qui sont :
l'équité, la confiance, l'intégrité, la justice et l'honnêteté.

  1. Tout individu de nationalité française, quelles que soient les modalités d'accession, est reconnu « Citoyen Français ».
  2. Tout ressortissant étranger qui habite, travaille et paie des impôts sur le territoire français, ainsi que sa famille directe, est reconnu « Citoyen en France ».
  3. Les « Citoyens Français » et les « Citoyens en France » forment le « Peuple de France ». Ils ont les mêmes droits et les mêmes devoirs.
  4. Le « Peuple de France », comme Nation responsable d'elle-même, engagera toutes ses forces dans l'établissement d'une « Démocratie avec implication des Citoyens ».
La République sociale et démocratique ne pourra s'établir durablement sans le concours de « l'Universalité des Citoyens ».
Les particularités régionales, culturelles et religieuses, la diversité des opinions et des connaissances, l'ensemble des expériences de chacun sont la véritable richesse de la République. Chacun a le droit et le devoir de s'exprimer.
Dans toutes les communes de France, des Départements et Territoires d'Outre-Mer, des « Comités de Citoyens » seront créés. Ils assisteront les élus dans la formation des lois et la gestion des affaires publiques. Le « Peuple de France » usera, en plus, du droit de pétition, de votation publique et de référendum.
Le Président de la République n'est pas élu pour gouverner.
« Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. » « Le Premier Ministre dirige l'action du gouvernement. » (articles 20 et 21 de la Constitution de 1958)
Le Président de la République est le médiateur entre le gouvernement et la Nation. Il s'assure que la politique menée par le gouvernement est conforme aux besoins et aux intérêts de la Nation.
Le Président de la République a pour devoir de rencontrer les Citoyens, de les écouter et de les encourager à s'impliquer dans la gestion de la République.
C'est dans ce but qu'il présidera des « Comités de Citoyens ».
« Il est vain de dire oui quand on n'a pas la possibilité de dire non ! »
Le bulletin blanc sera proposé aux électeurs et comptabilisé comme suffrage exprimé. Le vote blanc est un vote de refus qui prend rang parmi les candidats.
Le vote blanc pourra, en fonction des résultats du scrutin, éliminer les candidats, reporter ou annuler les élections.
La Nation souveraine exercera ainsi un droit de veto suspensif ou définitif.
Afin de mettre en application les dix points définis ci-dessus, d'établir une véritable « Démocratie avec implication des Citoyens » et de rendre la République à qui elle a toujours appartenu, au « Peuple de France », je propose à l'ensemble des électeurs ma candidature à l'élection présidentielle de 2012. L'avenir de la France, dans une Europe qui reste à bâtir, est l'affaire de tous. Nous avons tous quelque chose à apporter.
Pascal Dequéant.

Http://royauterepublicaine.blogspot.com - mouvement.rrf@gmail.com


lundi 13 juin 2011

L'annonce officielle.



ELECTION PRÉSIDENTIELLE : Un Cauchois candidat.
Je reproduis ici l'article paru dans le « Courrier Cauchois » du Vendredi 11 février 2011.
Le pays de Caux a un candidat à la présidence de la République ou, plus exactement, un candidat à la candidature. Pascal Dequéant, un technicien réseaux à La Poste, nous a fait savoir officiellement qu'il postulait à la magistrature suprême.
Pascal Dequéant a 47 ans; il est né à Arras, chef-lieu du Pas-de-Calais, comme Robespierre et Vidocq. Pourtant, il ne se présente pas comme un coupeur de têtes, ni comme un brigand. Cet habitant de Saint-Wandrille-Rançon, fils d'instituteurs, propose sa candidature à la présidentielle. Il voit l'élection comme un débat sur le capitalisme, mais dit-il : « Bon nombre de Français s'en fichent; ce qu'ils veulent, c'est quelque chose dans leur assiette et du boulot ».
Sur la fonction présidentielle, il tient d'abord à émettre un principe : « Le président n'a pas à être d'un parti. Il doit être le médiateur entre le gouvernement et les Français. S'il devait se positionner sur l'échiquier politique, il se verrait plutôt du côté de François Bayrou, même, précise-t-il, s'il a une façon de se ridiculiser parfois assez pénible. En revanche, il est d'accord avec lui quand il dit qu'il faut restaurer la démocratie. « Je suis contre le clivage gauche-droite. La lutte des classes est une idée absurde et néfaste. Nous sommes tous sur le même bateau. Le capitalisme, autant faire avec, avec un peu plus de justice. Je suis contre la répartition des richesses, mais pour une juste répartition du produit de la richesse ».
Sur le plan des institutions, Pascal Dequéant ne prône pas la révolution : il faut seulement les aménager. Sa grande idée, c'est celle d'une royauté républicaine. Non pas qu'il soit monarchiste : « La véritable royauté repose sur la souveraineté de la Nation. C'est une démocratie, le gouvernement du peuple qui s'implique dans la vie de la République ». Il préfère le terme d'implication plutôt que celui de démocratie participative défendu par une ancienne candidate. « Il suffit d'aller sur Internet, dit-il, pour voir que beaucoup de Français ont à dire des choses intéressantes et passionnantes ».
Pascal Dequéant est venu à la politique par l'histoire et le droit constitutionnel. « J'ai rédigé ma première constitution à l'âge de 14 ans », précise-t-il. Il s'est intéressé aux changements de régimes. Son programme fait appel à la bonne volonté et à l'intelligence. « Prendre les Français pour des êtres humains, je pense que ce n'est pas idéaliste » avance-t-il. Il est en train de mettre au point depuis juillet 2010 un aménagement de la Constitution qui repose sur trois points importants: recentrer le rôle du président de la République, créer des Comités de Citoyens avec un partenariat électeurs-élus, présidés par un élu et redonner tout son poids au bulletin blanc, qui pourrait faire annuler une élection s'il l'emportait dans un scrutin, ce qui pourrait permettre de lutter contre l'abstentionnisme.
Sur le rôle du président, il estime qu'il est nécessaire de le ramener à sa place de garant des institutions. « Je ne me présente pas pour exercer le pouvoir, mais pour le rendre à la Nation », ajoute-t-il. Et s'il est élu, rêvons un peu, Pascal Dequéant demande aux Français de dire tout ce qu'ils pensent de ce qu'on peut améliorer. C'est sa théorie de l'implication plutôt que de la participation.
Il mise pour cela beaucoup sur l'Internet. « Je pourrais être le premier président qui soit sorti d'Internet. Je m'en sers pour diffuser mes idées ». a ouvert plusieurs sites: un site général, un site d'informations, un site pour l'aménagement de la Constitution.
Sur l'Europe, il est favorable à une constitution fédérale qui tienne la route, comparable à la constitution des USA. « Je suis pour une fédération avec un gouvernement européen qui puisse parler et donner un avis européen. Il faut sortir du conflit de la sardine portugaise
et du plombier polonais ». Enfin, il pense que dans cette Europe, on peut très bien intégrer la Turquie qui fait des efforts depuis un siècle et demi.
Article de Christophe Dupuis.

Vous pouvez toujours m'écrire à mouvement.rrf@gmail.com